L’astrologie au service du développement personnel

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la symbolique de l’anneau

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la symbolique de l'anneau dans sagesse chretienne et alchimique anneau-300x225

Le symbolisme de l’anneau ou de la couronne sont très forts, car ils signifient l’un et l’autre, la notion d’alliance, de lien indéfectible. On se met avec l’autre, avec son peuple dans une sorte de pacte qui noue une autre dimension de la relation qui devient éternelle, parce que sortant du temps. Au fond, on fait entrer l’éternité dans le rapport, justement pour lui donner une autre dimension. La question qui se pose est toujours la même ? Pourquoi les êtes humains souhaitent-ils faire intervenir un « plus grand qu’eux » dans le face à face qu’ils entretiennent. Le besoin de sortir du déroulement temporel est inhérent à l’âme humaine qui se nourrit d’ailleurs et qui, de fait, a besoin d’avoir la sensation à un moment important de leur existence, de construire sur du dur. Ce « dur », cet ancrage dans l’éternité est forcément lié à la promesse, promesse qui nous dépasse et nous fait sentir que nous devons rendre des comptes, éventuellement, à un autre. On cherche tous un regard « arrêté », en réalité, on ne veut pas forcément être la personne x qu’on est maintenant (on a envie d’être la meilleure image de nous-mêmes que possible) mais on voudrait bien se dire que quelque chose en nous ne changera pas, et la capacité à tenir sa parole est un des points fondateurs d’une personnalité. Si « je » m’engage à ne jamais abandonner mon chien, ma femme ou mon enfant. Si je suis fidèle à mon patron ou à mon meilleur ami, je gagne une meilleure estime de moi-même, cette estime est en réalité, une capacité à se définir, c’est-à-dire à savoir qui on est. Le problème qu’on a est souvent celui d’un déchiffrage de notre propre individualité qui nous semble changeante et de ce fait, peu susceptible de nous donner confiance. Notre réponse à cette sensation de flux permanent est de tenter de poser des jalons éternels et des points sans retour sur lesquels tabler. Il faudrait au fond percevoir son identité comme un escalier qu’on grimpe et qui, de ce fait, est héritier de notre expérience et de nos avancées, mais pas forcément enclos par ces mêmes expériences. « promettre » est ainsi quelque chose qu’on fait, sans s’en rendre compte, mille fois par jour, puisque nous affirmons ce qu’on est dans tous nos actes, vouloir en prendre conscience n’est que la suite logique mais n’ajoute pas forcément une dimension, pas autant en tout cas qu’on le pense.

Donc, si vous vous mariez, en fait, ça ne change rien !!!

Les cathares, et notre chemin de vie

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Les cathares représentent une tradition du bas et haut moyen âge. Grands mystiques, ils finissent cependant par être classés hérétiques par l’église catholique, puis persécutés et massacrés. Montségur, que de nombreuses personnes connaissent est leur haut lieu, à la fois tellurique et historique dans lequel ils se sont installés. Les cathares avaient une volonté de pureté absolue, ils vivaient l’incarnation sur terre comme une sorte d’exil dont on devait se tirer le plus « honnêtement » possible, c’est-à-dire sans être souillés par le vêtement (le corps). Il est très clair dans leur idéologie que le corps représente le mal. Mais le problème qui se pose à eux est que Dieu, le grand Dieu ne peut pas avoir crée le mal.

Ils discutent sur la base du verset de l’Evangile de Jean (Prologue)

«  Au commencement était le Verbe,

Et le Verbe était Dieu, et le verbe s’est fait chair, sans lui, rien ne fut, et par lui, tout a été fait »

La question porte sur « sans lui, rien ne fut », que les cathares traduisent par « le » rien ne fut, c’est-à-dire que DIEU N A PAS CREE LE MAL

A partir de là, toute une théologie et une analyse complexe s’ensuivent.

Ces querelles nous paraissent anciennes et sans objet, mais il est pourtant très difficile si on est croyant d’imaginer que Dieu a crée de quoi nous tenter et nous perdre. Pourquoi demande-t-il à l’homme de refaire le chemin vers lui, comme une course d’obstacles, et d’ailleurs, pourquoi a-t-il crée le monde tel qu’il est  (ou tout court) ?

La réponse du non croyant n’est pas plus simple. Le monde, serait le hasard d’une collision d’étoiles (encore elles) ou une comète qui aurait apporté l’eau sur terre… et la vie, du têtard à nous, quelques pas, comme dirait Darwin… ne semblent pas vraiment convainquant, surtout du fait qu’on n’a jamais vu de têtard commencer de lire le journal. Bref, l’évolution des espèces, théorie si tentante qu’elle paraisse, n’est pas observable à l’échelle humaine et semble tout à fait farfelue quand on y réfléchit autrement qu’avec un sérieux scientifique hypothétique.  

En somme, nul ne sait d’où vient le monde et pourquoi il est… Le fait est qu’il se répartit bizarrement entre deux principes aussi inexplicables l’un que l’autre et que les sociétés humaines semblent toutes crées sur des schémas identiques (mal et bien y sont caractérisés)

Retrouver son chemin vers une forme de pureté, c’est-à-dire notre origine suppose un pari (tout comme Pascal) et celui des cathares n’est pas nouveau.

Ce qu’on peut retenir, c’est que la recherche de sens nous amène forcément à un positionnement sur les questions clef de l’humanité et que parmi elles, la question de la raison d’être du mal se pose.

Astrologiquement, nous sommes confrontés à la même chose. Un être humain est supposé parcourir un chemin, mais pourquoi en est-il ainsi ? pourquoi y a-t-il une voie qui serait meilleure qu’une autre pour lui ? pourquoi un enfant n’est il pas une page blanche quand il arrive sur terre ?

La seule certitude que nous avons, c’est celle de ce chemin que nous pouvons décrire puis tenter de suivre jusqu’au bout (à possibilité de nos courtes années humaines) pour trouver le sens… de notre origine. Ainsi la question de savoir qui nous sommes revient à se poser celle de la création du monde.

Des chimères aux manipulations génétiques…

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Les manipulations biologiques ne sont pas un thème, comme on pourrait le croire à tort, d’une très grande actualité. Depuis l’antiquité existe dans la mythologie des animaux sacrés qui… n’existent pas : la licorne, le dragon, la sirène, le centaure… Divers thèmes reviennent dans ces images, celle de l’homme/ la femme à mi chemin entre l’animal et l’être humain : ce qui en dit long évidemment sur le questionnement sur le rapport entre l’âme et le corps qu’on trouve pratique de figurer par le corps lui-même. Mais ce thème n’est pas le seul, on trouve également des qualités qui sont mises en avant, comme la force pour le dragon, avec le symbole du feu ou la pureté avec la licorne, qui ne peut se faire apprivoiser que par une jeune vierge.

Dans cette approche, on voit que les animaux symboliques cherchent à représenter et atteindre une perfection, quelque chose qu’on ne peut atteindre par la génération. Après la mythologie sont venues « les chimères ». Manipulations alchimiques ultimes qui servent à redonner vie aux morts, négation des lois de la vie et volonté de contrôle : la chimère est l’ancêtre de Frankenstein et du mécanisme. On peut tout recréer, mais comment se fait il alors qu’on ne sache pas créer la vie ?

Car tout le dilemme est là, quelque chose échappe à l’habilité humaine et ne s’y réduit pas. Nous sommes en permanence soumis à une sorte d’exigence qui fait de nous, êtres humains, des créatures et non pas des créateurs. Nous pouvons mettre au monde un enfant et décrire le processus chimique, génétique qui préside à sa naissance, mais nous ne comprenons pas « pourquoi » ça fait la vie. Nous nous contentons de le constater et de l’incarner, ce n’est pas si mal. Mais reste pour l’être humain, cette grande question de savoir pourquoi il n’est que créature et jamais aux commandes des processus. C’est cette éternelle frustration qui fait que toutes les tentatives pour sortir de nos limitations sont tentées, et que l’homme joue à l’apprenti sorcier. En fait, il joue bien davantage à l’apprenti Dieu, ce qu’il ne parvient pas à être…

Un chameau

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chameau.jpg On se rappelle de cette phrase qu’on lit dans le nouveau testament qui dit : « Il est plus facile à un chameau de passer le chas d’une aiguille qu’à un riche de rentrer dans le royaume des cieux » (NT, marc 10,25) Cette sentence est très intéressante parce qu’elle explique que ce sont nos désirs (et notamment l’absence des désirs : le riche est avant tout celui qui veut toujours plus) qui nous indique quel type d’avenir on aura. Outre la dimension religieuse de la notion de paradis, il est très possible de lire le nouveau testament en essayant simplement d’y voir des conseils de sagesse. 

Le paradis représente l’avenir. Notre avenir. De demain à nos 95 ans. Celui qui est riche est celui qui a trop de désirs, mais aussi qui croit pouvoir les combler seul, sans l’aide d’un autre, sans la confiance et sans l’échange. La richesse matérielle comme toute chose qui tend à nous rendre auto-suffisant nous ment, parce qu’elle nous éloigne en réalité de notre but. Notre but étant d’être réellement riche. 

Le chameau de plus, n’ayant pas de « désirs », c’est-à-dire d’idées préconçues sur ce que la vie devrait ou pas lui apporter, est assez adaptable. Il se contente de suivre les possibilités offertes par le moment… 

etre cathare aujourd’hui?

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ecucathare.jpgS’intéresser aux traditions anciennes est toujours passionnant pour comprendre la formation de notre propre culture. Voici quelques semaines que j’étudie l’hérésie CATHARE, quelques premières réflexions me sont venues dont je voudrais vous faire part…

Pour resituer ce mouvement chrétien hérétique (c’est-à-dire qui ne suit pas le dogme reconnu par l’église), c’est un mouvement sectateur (qui a donné aussi bien « secte » que « sectaire ») qui signifie simplement « qui se sépare » du tout – né aux alentours de 350 après JC. Manès est un de ses fondateurs, direct ou indirect. Car le catharisme vient du manichéisme qui dit qu’il n’y a pas un Bien tout puissant (DIEU) et un ange qui a mal tourné (le diable) mais deux puissances qui se font face et dont le combat se rejoue à chaque incarnation humaine dans la lutte de l’âme et du corps, ou de l’esprit et de la matière.

En quoi cela nous intéresse. D’abord, nous n’avons pas (ou nos ancêtres Adam et Eve) commis un irréparable péché qui nous a privé du paradis. Nous étions d’emblée fait d’un double règne et de la nécessité de choisir notre voie. Au fond, les cathares nous proposent une responsabilité de notre choix actuel de vie au lieu de nous mettre dans une posture où toute l’histoire a été décidée avant nous et dont nous sommes les éternels otages. Le péché originel mis de côté, nous voici restitués dans notre posture d’homme et de femme à part entière. Nous devons prendre part au combat, mais nous sommes le début d’une histoire. Histoire qui risque d’être longue puisque l’âme qui ne choisit pas la bonne direction (c’est-à-dire de se défaire de la « boue » de laquelle il a été formé) reviendra et se réincarnera jusqu’à laver en lui-même  l’appartenance (et non pas le péché) à la double nature.

Pour autant, on peut se poser la question de savoir pourquoi les chrétiens mettent en opposition l’esprit et le corps, l’âme et la chair ? Pourquoi y en a-t-il un qui va vers la destruction et l’autre vers la création, ou recréation ?   Nous avons tous pu constater que la vie humaine, malgré nos réticences, se déroule selon un plan qui ne dévie pas : on naît, on vieillit on meurt. Tout cela est inéluctable, crèmes de jouvence ou pas. Accorder tout son prix à l’éphémère pose problème à l’esprit qui cherche des certitudes, ensuite les mystères de la vie et de la mort (et ceux donc de l’astrologie !!!) nous questionnent… Ensuite, tout à chacun sait que l’envie de quelque chose parfois néfaste va dans le sens contraire de l’esprit qui se dit qu’il vaudrait mieux passer son chemin. C’est tout le principe de l’éducation, des valeurs et voir même de la société…

Nous sommes donc clivés et trouver un équilibre semble extrêmement difficile et surtout comme le métier de Pénélope, constamment à refaire… donc mieux vaut balancer un des deux pôles de l’alternative, soit devenir un saint à notre manière en vivant selon nos critères, ou vivre chaque instant avec plénitude et bonheur… D’expérience, il se trouve qu’on peut savoir que l’un et l’autre se rejoignent…

 

Le 2 qui devient 3

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Trouver son équilibre n’est pas toujours arriver à harmoniser deux éléments contradictoires. Par exemple, le cœur et la raison ou le rationnel et l’envie de tout bousculer dans notre existence. Entre ces deux voies, trop de questions et trop d’expériences qui ont enseigné des leçons qui ne servent probablement à rien pour la situation présente, mais dont on adorerait tirer parti. La vie est ainsi faite qu’hier ne nous apprend rien pour aujourd’hui, sinon à se dire qu’on sera plus méfiant…

Les deux voies, l’alternative d’un choix devient oppressant. Parce qu’il n’y a pas de bonne voie à partir du moment où on hésite, où on se dit qu’on pourrait (presque) indifféremment prendre une décision ou son opposée. Entre deux directions, souvent, il y a une différence de vie, d’avenir… et pourtant, alors que l’un devrait sembler impossible et l’autre merveilleux, on pèse infiniment le pour, le contre et l’interdépendance des deux choix. Car la vérité est que toute personne se trouvant face à un choix se retrouve en réalité face à une double facette de lui-même, et la question n’est jamais de savoir quel est le bon choix, mais ce qui s’est passé à l’intérieur de nous qui fait que le choix précédent (dont on vient) ne nous semble plus si évident. Une fois l’évidence perdue, c’est en fait à un problème d’identité qu’on se confronte.

La dualité, Yin et Yang tout à coup devient trinitaire et nous ramène à une dynamique. Il n’y a jamais deux voies, mais une nouvelle direction à suivre, parce qu’on est devenu une nouvelle personne.

Paques

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Pâques correspond à la résurrection du Christ, c’est la fête la plus importante pour les chrétiens orthodoxes qui voient, encore plus que dans Noël, le symbole de la Vie rendue par le Christ. Que Dieu fait homme soit vainqueur de la mort, fait écho à toutes nos peurs, que l’on soit croyant ou pas. Qui n’a jamais rêvé de voir revenir un être aimé qui a disparu… Entre souhait, aspiration et vœu collectif, « opium des peuples » pour vaincre leur peur, réponse absurde à l’absurde, la foi chrétienne a l’air de trancher tranquillement. Tous les œufs de Pâques qui s’échangent et qui symbolisent eux aussi, une naissance et le symbole d’un commencement (aussi la fin du jeûne avec le chocolat), en sont un signe.

Qu’est-ce que Pâques peut nous apprendre ? D’abord au point de vue païen, c’est le Printemps, la renaissance, tout comme au cœur de l’hiver et même du solstice d’hiver, la prochaine naissance du Christ indique un autre sens de l’invisible au plus profond de la nuit de la nature.

Le Printemps est la vie qui a vaincu la mort, les fleurs qui poussent sur les rameaux noirs et noueux. Le Christ qui renait après trois jours passés au royaume des morts, revient avec le même message : ne vous fiez pas aux apparences… là où on croit que tout est fini, c’est justement que tout peut recommencer.

Il est amusant de voir que Pâques est une fête « mobile » : elle suit la pleine lune qui suit l’équinoxe du Printemps, au niveau astronomique/astrologique, ceci a aussi un sens. L’équinoxe du printemps est le commencement, de la vie et aussi de l’année astrale. L’été est son point de maturité avec le 21 juin, l’automne, le point où il faut trier et séparer « le bon grain de l’ivraie » et enfin, l’hiver est le moment où on ne voit plus rien, et pourtant où tout se préparer dans l’invisible.

La Pleine Lune est le moment où tout ce qui était en germination intérieure ou souterraine devient visible ou s’efforce de le devenir (dans le cas des graines qui poussent), la montée de sève se fait vers le haut, vers l’extériorisation. Le Christ ne peut donc ressusciter qu’au moment où les choses extérieures sont à leur point le plus fort et deviennent réelles dans le monde matériel.

Quand vous mangerez un œuf de Pâques, pensez qu’il pourrait symboliser une nouvelle naissance, une décision et une avancée. Mais c’est aussi le moment où si vous êtes ou croyant ou superstitieux, vous pouvez demander à votre saint patron, à la vierge… ou à votre œuf de Pâques, de vous accorder la force de réaliser par vous-même vos challenges et vos vœux les plus chers…

Léonard de Vinci : du Bien au Mal

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prym.jpg Voici encore une petite histoire et encore tirée de ce livre que je n’ai pas trop aimé (qu’est-ce que ça aurait été si ça avait le contraire ? Langue ) de Paolo Coelho, et je crois bien qu’elle est authentique.

Léonard de Vinci était en train de commencer son fameux tableau La Cène et il avait besoin d’un modèle pour Jésus. Arpentant les rues de la ville dItalie où il se trouvait (je ne sais si c’est Florence ou Venise) il vit un jeune homme d’une grande beauté, son regard translucide semblait posé, tel un ange ou un sage, sur les choses, avec la grâce pure de l’enfance. Léonard enrôla le jeune modèle, puis fidèle à ses habitudes, reprit saon cheval, son Salaï et s’en fut dans une autre ville, emportant le tableau inachevé… Quelques années après, il voulut finir son tableau et cherchait un modèle pour l’infâme Judas Isacariote, nul ne faisait l’affaire et soudain il trouva un homme encore jeune décavé, portant le fils dans les moindres traits de son visage, dur, et plein de mépris et de rancoeur mêlés. Celui-ci, entrant dans l’atelier s’écria : Mais j’ai déjà vu ce tableau ! Léonard lui rétorqua : « impossible, nul ne l’a vu depuis que je l’ai commencé ».  »Mais si, insista-t-il, c’est moi qui ai servi de modèle pour Jésus, voici quelques années ! » 

Où commence le bien? Où le mal se manifeste t il? L’un n’est il pas le continuum de l’autre ou est-ce la vie qui nous façonne de ses évènements et de nos désirs?

Tout cela fait assurément réfléchir.

Connais toi toi-même

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socrate1.jpgOn connaît tous ce précepte de Socrate, au fronton du temple…. qui nous exhorte croit-on, à l’introspection et à une sorte d’examen de conscience très précis. A chacun de nos traits de caractère, on doit associer une vertu meilleur qui est comme l’idéal à rejoindre, une fois dépassée la forêt touffue qu’est notre nature imparfaite. En réalité, on peut comprendre tout autrement, et peut-être d’une façon beaucoup plus grecque, ce précepte… « se connaître soi-même », c’est savoir que notre nature a placé des nervures, des noeuds comme dans un bloc brut de bois ou de pierre, et que pour les tailler, on sera obligé de suivre la courbure qu’elle indique. Notre vie serait ainsi de débarasser de ses excès notre nature profonde, mais intangible et non pas perfectible. A quoi doit-on ressembler ultimement et quel serait notre modèle? en fait, nous sommes faits de manière unique et se fondre dans un moule ou un modèle prouve que nous ne sommes pas accomplis suffisamment. Etre colérique montre une insatisfaction, et en son revers, cette insatisfaction montre une volonté de perfection ou de complétude, ou l’impatience manifeste une envie de vitesse et d’accomplissement plénier. Il est essentiel de repartir de soi au lieu de perdre du temps à essayer de se gommer. Mais pour une civilisation qui a l’habitude de faire son mea culpa, c’est tout un programme !

Le Gradus de Noel

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noel.jpgLe temps de l’avent n’est pas que le moment où on achète aux enfants un calendrier dont chaque case délivre un chocolat… L’avent signifie une préparation progressive et très ancienne à la naissance du Christ (qui est le symbole du Nouvel Homme en nous), et les 24 jours qui nous en séparent ont chacun une portée qu’on peut mettre à profit pour se préparer à « renaître »

Chaque jour représente un mois de l’année, le matin, vous pouvez écrire une idée clef, une décision que vous prenez et ensuite, consacrez vos deux journées à vivre comme si votre souhait, votre désir d’accomplissement était déjà réalisé. Et le soir suivant, notez tous les évènements survenus qui pourraient vous faire penser à une « réponse » à ce que vous avez formulé comme demande. Du 1er au 24 décembre, accomplissez sans faille ce gradus (ou escalier) en latin, et formulez le dernier voeu, qui doit être à la fois le plus ‘élevé’ mais aussi le plus essentiel pour vous, c’est le souhait qui résume tout.

Chaque mois de l’année suivante aura « une coloration » particulière puisque il sera dévolu à ce que vous voulez voir s’accomplir. Ce rituel de Noel et de la consécration de l’année nouvelle, peut tout changer à votre vie, essayez le… c’est un truc de sorcière ! 

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