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Questions sur le titre…
Commentaires » 0« Vivre pleinement grâce à l’astrologie »
« La puissance de l’astrologie »
« Ces détails au pouvoir dans notre quotidien »
« Transformer notre vie par l’astrologie »
Tous ces titres ont fait l’objet d’une âpre discussion pour mon livre qui sort le 8 juillet (je crois)
Pourquoi j’ai discuté sur le titre ?
(sinon parce que j’ai mauvais caractère…)
Le premier titre marchait très bien :
La puissance de l’astrologie : parce que l’astrologie vous permet de savoir comment vous fonctionnez, et donc de conduire votre vie en tenant compte de vous et sans vous laisser manipuler par votre inconscient ou par d’autres. En gros au lieu de vous influencer, elle vous libère.
Plus exactement, elle vous permet de n’être plus influencé que par une seule source : vous-même !
En gros, vous savez ce que vous voulez, les risques que vous courez et ce que vous pourrez obtenir. Un peu comme si vous teniez là le manuel de règles d’un jeu auquel vous jouez depuis votre naissance…
Mais attention l’astrologie vous explique ce qui vous convient, mais certainement pas ce qui va vous rendre béat et content.
C’est l’idée de se mettre à faire quelque chose et plus d’attendre que ça vienne… L’astrologie bien comprise vous indique la voie selon laquelle vous pouvez obtenir des résultats si vous faites des tentatives, efforts etc… et si vous ne faites rien… Et bien, il ne se passera rien !!! Ou en tout cas, rien de bon…
Ces détails au pouvoir dans notre quotidien :
L’idée présente ici, c’est que si vous voulez changer de grandes choses, il va falloir commencer par en changer de toutes petites. En gros, si vous n’osez pas arriver quinze minutes en retard chez mémé Jeanne pour le repas dominical, aucune chance que vous meniez une carrière internationale de quoi que ce soit…
Par un effet de myopie, on croit toujours que le quotidien n’a rien à voir avec nos plus hauts désirs. et Bien on se trompe ! Et lourdement !!! C’est parce que vous ferez attention à tout ce qui dépend immédiatement de vous, en surveillant d’être toujours en accord avec vous-même dans tout ce que vous faites que vous trouverez la voie de faire de grandes choses.
Et surtout que vous aurez idée de ce qui vous plait vraiment…
Donc ces deux titres marchaient
mais globalement, l’idée de changer de vie ou de transformer sa vie est bien aussi présente et plus facile à saisir…
Un petit test en terme d’avant goût :
- Trouvez une petite chose qui ne vous plait pas complètement dans votre journée
- Trouvez comment la changer, même si pour cela il faut changer de planning, affronter une crise, faire un effort, faire autre chose que ce qui était prévu…
- Voyez que vous vous sentez
- Vous devriez déjà comprendre ce qui se passe en vous
Bon dimanche !
Vivre pleinement grâce à l’astrologie… Sortie le 8 juillet…
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Bon la couverture va changer, je n’aimais pas la photo…
Un homme (on suppose), les bras ouverts devant le crépuscule (ok les étoiles, c’est plutôt la nuit…) mais vivant une expérience de jour qui se lève (la lumière blanche au fond) j’ai trouvé ça plutôt compliqué à comprendre…
De quoi parle ce livre ?
Du fait que c’est du cœur de votre vie que vous allez trouver les moyens de changer ce qui ne vous convient pas.
Personne ne va venir vous sauver si vous-même, vous n’ouvrez pas la porte. Après, la question est toujours de savoir laquelle est la bonne… Et souvent, une bonne porte est celle qui n’a rien à voir avec la vie que vous avez construite jusqu’à maintenant. Une fois la porte ouverte, les opportunités pleuvront sur vous…
« tous nés sous une bonne étoile » expliquait les principes de l’astrologie, pourquoi ça marche et pourquoi ça peut s’adresser à chacun d’entre nous, et venir nous chercher juste là où on se dit qu’on ne s’en sortira pas. Quand on est devant une impasse…
« Vivre pleinement grâce à l’astrologie » montre la voie au jour le jour que nous pouvons suivre pour comprendre ce que nous sommes venus faire sur terre et comment trouver cette impression que la vie commence à nouveau pour nous.
C’est le guide pratique pour rectifier le tir de tout ce qui ne vous convient pas parfaitement…
J’ai la chance de pouvoir dire que beaucoup de gens pensent ou savent qu’ils ont pu changer de vie grâce à ce que je leur ai appris sur eux, ou à ce que je les ai aidés à avoir le courage d’accomplir…
Ce livre, faits de beaucoup de témoignages, vous aideront à comprendre comment le présent est aussi votre allié pour que votre vie soit meilleur demain.
L’astrologie est un art du futur qui s’occupe de l’ici et maintenant… C’est en partant d’aujourd’hui que vous trouverez tout ce dont vous avez besoin pour être vous-même (pleinement !!!) demain…
J’ai mis en citation une phrase de Tori Amos que j’aime beaucoup :
« Je ne vois aucun intérêt à fréquenter quelqu’un qui ne croit pas aux fées », parce que si vous ne pensez pas que quelque chose peut faire vraiment la différence et ce en un instant dans votre vie,
inutile de vous dire que la vie peut être magique…
et ce serait bien dommage !
Ne tirez pas sur l’oiseau moqueur…
Commentaires » 1Ce roman, l’unique écrit par Harper Lee, est présenté comme un chef d’oeuvre, de façon unanime. Je l’ai trouvé personnellement entêtant, attachant mais somme toute assez mal construit. On retrouve l’immobilité absolu des été dans les villes américaines, atmosphère chère à Donna Tartt dans the little friend ou Carson mac cullers, passée maîtresse en cet art. Mais le livre ne commence pas, les personnages sont là, l’atmosphère pregnante mais une sorte d’intériorité manque, un peu comme si on se trouvait devant un livre purement symboliste, vecteur d’émotions et d’images mais sans contenu. Le thème de l’enfermement est omniprésent et ça me renvoie évidemment à cette impression récurrente que j’ai à force d’avoir des consultations, sur le thématique du fait que je trouve au fond très difficile de réussir sa vie, même tout simplement. D’avoir des gens sur qui compter et à aimer, un métier qui a à peu près du sens, des enfants menés à bon port, une santé qui ne déraille pas trop. Ca semble évident, minimal et pourtant, tellement difficile à réaliser. L’auteur Harper Lee n’a écrit que ce livre, elle a vécu enfermée dans sa maison et n’a jamais rien fait d’autre, c’est un peu un témoignage, une bouteille à la mer d’une vie qui s’est éteinte, donc le suc a tout entier été drainé par ce livre. De ce fait, il devient encore plus intéressant. On a l’impression que c’est un bon premier livre mais que tous les autres doivent le confirmer l’aboutir et de fait, il n’y en a jamais eu d’autres. Et il a conquis des millions et des millions de lecteur. Peut-être est-ce justement son impression d’inaboutissement qui est tellement remarquable, tellement en accord avec la sensation lorsqu’on est agé que très peu de choses ont réellement impacté nos vies. Ce livre fait ainsi réfléchir sur la condition humaine et sa lutte perpétuelle pour donner un sens qui dépend au fond d’une envie de se dépasser et de se réaliser qui demande presque trop de force. Il est ainsi important de savoir d’où on tire nos forces pour vivre et ce qu’n cherche à atteindre au travers de nos existences mais surtout où on va trouver la force de se remettre des épreuves, des difficultés et pourquoi on va accepter de continuer à se battre au lieu de se dire qu’on est réellement épuisés… C’est vraiment un article de lundi matin et pourtant on est mardi… !!!!
Dans les forêts de Sibérie
Commentaires » 0de Sylvain Tesson, est un livre exceptionnellement beau sur une retraite qui n’est pas spirituelle mais qui oserait bien si elle n’avait peur que ce soit limitatif. C’est un homme à la rencontre du vide, du silence, de l’être purifié d’une vie normale, sans virtuel, sans accélération brusque ni tournants sans signification. La situation est absurde, sylvain Tesson a décidé de se retirer du monde, pour voir ce que ça fait de vivre pour de vrai. Il note au fil des jours ses pensées, retrouvant progressivement une qualité de regard et de silence qui nous touche. Que cherche t il? Probablement la vie pour ce qu’elle est réellement et qui lui échappe, qui nous échappe. La vie telle qu’elle passe dans les heures qui ne sont que des heures, qui n’ont aucune charge fausse. Une vie dans laquelle les saisons, les animaux, les ressentis profonds prennent la place de l’effervescence vide du monde. Il cherche à se reconnecter. Mieux qu’avec simplement des méthodes applicables pendant les embouteillages en voiture. sylvain Tesson a le courage d’aller au fond des choses et d’affronter peut être ce qui nous fait peur et nous attire. Et le texte qu’il nous livre est une splendeur… Qui donne envie de faire comme lui. Chapeau bas, monsieur….
Le vieux qui ne voulait pas fêter son anniversaire
Commentaires » 1C’est un livre excellent. que dire de plus?
On imagine facilement qu’atteignant 100 ans avec toute sa vitalité et un vieux corps usé, personne ne pourrait souhaiter fêter son anniversaire en compagnie d’un conseiller municipal (qui d’ailleurs doit être effondré d’être obligé d’aller à l’anniversaire d’un croulant sur sa commune). en plus, en buvant du jus d’orange, parce que l’alcool est interdit à la maison de retraite. Vous mourrez d’envie de vivre et aussi d’envie de mourir parce que 100 ans c’est long, mais en tout cas, ce qui est sûr, c’est que personne ne souhaite être enfermé dans une prison de retraite.
On comprend bien ce personnage, le livre commence avec cependant une réticence quand on se méfie des recettes faciles, mais le charme et l’acuité de regard de l’auteur nous emporte rapidement. Et voilà un candide des temps modernes, qui libérés de ses désirs égoistes par le bistouri maladroit d’un docteur mal intentionné, se retrouve à vivre comme un sage… mais en cavale, et qui ne voulant pas prendre de décisions arrêtées dans le monde et de positions politiques, se retrouve au coeur du pouvoir. Paradoxe, mais pas si sûr.
Ce qui m’a plus dans ce livre, c’est qu’il trouve exactement le rythme de la vie, ni plus ni moins absurde, ni moins surprenant et que le personnage est assez intelligent pour ne pas se fatiguer à imaginer ce qu’il souhaiterait au pas suivant, il se laisse porter, c’est sa qualité principale mais de ce fait, il donne un regard sur l’existence, qui est une façon de vivre. et qui devient inspirante. Pourquoi après tout vouloir appauvrir notre monde en prévoyant ce qui va nous arriver ou en nous attachant à ce qui devrait être demain. Que savons nous de ce qui nous réellement heureux?
Donc à lire pour un moment d’exception et en ressortir avec une envie forte de vivre chaque seconde passionémment…
Le Cercle littéraire des amateurs d’épluchures de patates
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Je voudrais aujourd’hui vous parler d’un livre qui m’a été recommandé par une amie très chère, parce que ce genre de livres se découvre uniquement sous le manteau, donné de main à la main pour remonter un moral défaillant de début d’hiver. Ce livre est un petit délice. On y entre tout doucement, par des lettres qui parlent de la guerre et qui parlent d’un écrivain qui ne sait ni ce qu’elle pourrait bien vivre ni écrire encore, qui ne sait pas où elle va, qui a une amie chère et rien d’autre dans la vie, qui n’a pas crée d’attaches dans la vie, sans doute parce qu’elle a besoin du romanesque, d’inviter le roman dans la vie, pour que ça lui semble plus réel.
Et ne sommes nous pas confrontés souvent à ce problème? La vie nous semble plate, même s’il s’y passe quelque chose de désirable, tout simplement parce qu’on n’a pas eu le temps de la rêver. Mais il faut accepter à un moment, pour un petit moment, de faire n’importe quoi, que ce qu’on fait ne va nulle part, ni n’a aucun sens, il faut accepter de n’aller nulle part que de suivre une vague impression et pourquoi pas? et se donner la sensation qu’on invente quelque chose, qu’on veut un lien qui ne sert à rien, surtout arrêter de vouloir les choses comme on les prévoit ou pour combler nos manques, il faut accepter de vouloir vivre sans le souci constant de combler nos vides mais juste pour vivre et découvrir ce que la vie nous réserve. Il n’y a que de cette façon qu’on trouve ce qui est vrai pour nous, en suivant les fils que nous tend la vie, au lieu de vouloir attendre que le « bon » fil surgisse. Il faut apprendre non pas le lâcher prise, mais la réceptivité, c’est-à-dire prendre les choses pour ce qu’elles s’invitent à être dans nos vies, suivre au lieu de vouloir tout régenter.
Nous savons bien ce qui nous manque et ce que nous désirons, mais nous ne savons pas par quel chemin ça va passer qu’on obtienne ce qu’on veut, en revanche, si on veut à toutes forces imposer notre manière de voir à la vie, il est bien possible qu’elle passe à côté de nous sans rien nous donner et c’est ce que peut nous apprendre ce roman.
L’héroïne est quelqu’un qui ne sait pas où elle va, mais qui ne ment pas, qui ne se ment pas, elle essaie en tout cas d’être sincère et c’est cette sincérité, le fait d’être réellement touchée par des choses qui ne devraient pas la concerner qui fait qu’elle trouve sa voie et le sens de sa vie.
J’espère que vous partagerez avec bonheur quelques jours en sa compagnie, elle vaut la peine d’être rencontrée parce qu’elle a beaucoup à nous transmettre…
astrologie tibétaine?
Commentaires » 0L’astrologie tibétaine est un art encore plus millénaire que le nôtre. Au croisement de l’astrologie chinoise qui s’intéresse aux cycles de vie conrète des individus (quel meilleur timing pour un mariage, pour ouvrir un magasin ou se faire couper les cheveux (qui sont réputés être le symbole de la force à la fois physique et spirituelle de l’individu)) et de l’astrologie hindoue (qui a aussi cette facette) mais aussi une part beaucoup plus spiritualiste, l’astrologie tibétaine étudie l’inscription karmique de l’individu dans le monde et explique les tenants et les aboutissants de notre existence présente. Sa force réside certainement dans la puissance de son symbolisme et dans son ancrage dans la phislosophie bouddhiste qui permet de voir les choses d’une surplomb et avec une clarté hors du commun.
si ces sujets vous passionnent (comme moi) je vous recommande d’aller voir un blog qui s ‘appelle : www.astrologie-tibetaine.com
et qui est d’une exceptionnelle qualité
je veux devenir moine zen !!!
Commentaires » 0« Je veux devenir moine zen » est un roman manifestement autobiographique qui décrit très bien la vie des temples bouddhistes d’aujourd’hui. Son intérêt majeur est de désacraliser complètement la vie monastique, mais tout en en redonnant l’essence réelle qui est forcément celle d’un cheminement intérieur. L’histoire en est simple, c’est un petit garçon qui accompagne son père tous les dimanches faire de la méditation za zen, un jour, il demande à devenir moine.
A partir de là, le chemin qui s’annonce n’est pas du tout celui auquel on pourrait s’attendre. Sans rentrer dans les péripéties du livre (que je vous recommande pour sa profondeur et sa simplicité conjointe), ce qu’on voit, c’est que le choix qui devient forcé et très dur pour le petit garçon, à l’opposé de ce qu’il manifeste et de son caractère, est en réalité certainement celui qui lui convient le mieux. Ce cheminement montre à quel point l’éducation (quel que soit notre âge, quand on veut atteindre quelque chose que nous ne sommes pas encore, c’est une ré éducation qu’on se demande) va contre les tendances au contraire de les accompagner. Forcément difficile et contraignante, c’est en mettant la barre trop haut qu’on parvient à se faire des muscles et à aller plus loin. La vie fonctionne sur le même principe, c’est parce qu’on est forcés à faire quelque chose que souvent, on finit par en développer les compétences et capacités. La question du « goût » est beaucoup plus occidentale et mentale. Aimer faire quelque chose suppose qu’on se donne implicitement le choix de le faire ou pas, et le refus d’adhésion à ce qui est nous semble souvent notre seule porte de sortie (alors que c’est notre prison). Dès lors, ce qui est le plus frappant dans ce livre, c’est que pas une seule fois, le « choix » n’est remis en cause, quelles que soient les difficultés. Le fait de remettre sans cesse en cause les directions prises dans notre vie est sans doute ce qui est le plus dommageable dans notre vision du monde. C’est un des axes de perception différent entre le monde oriental et le nôtre…
Un bucher sous la neige
Commentaires » 0On parle de sagesse dans ce blog, mais aussi de sorcières et d’amour de la vie. J’ai lu dernièrement un roman extraordinaire que je recommande chaleureusement qui s’appelle Un Bucher sous la neige. C’est l’histoire d’une petite sorcière herboriste en Irlande au XVI eme siècle. On y voit sa sensibilité, son union avec la nature et l’envie de s’émerveiller du monde. Cet amour qu’elle éprouve pour la vie, à travers une narration très pure est communicative. Une fois fini, ce livre donne la sensation d’un bain de jouvence et d’une envie de regarder la vie plus largement avec la sensation qu’on a beaucoup trop de choses, d’objets, de superficiel et que se recentrer sur l’essentiel, sur les sentiments qu’on éprouve, sur le fait de vieillir et se transformer, sur le respect de l’autre, et sur le faire plutôt que sur l’immatériel, et bien, tout cela nous ferait grand bien…
Mozart
Commentaires » 2Que Mozart ait eu des liens avec la Franc Maçonnerie, personne n’en doute, ne serait ce que par les messes maçonniques qu’il a écrites, ou par la Flute enchantée dont les thématiques rituelles de cet ordre, apparaissent clairement. Il reste que la biographie de Christian Jacq ouvre une vision très différente du compositeur. Loin de l’image du génie fou et vulgaire dont le film Amadeus traçait le portrait avec brio, il présente une biographie à peine romancée de la vie de Mozart dont la thèse, à savoir qu’il serait un initié, parait très séduisante pour l’esprit. Le thème de Mozart est marqué à la fois par le travail et une volonté acharnée de réussite et de réalisation ainsi que par une dimension mystique fondamentale qui semble traverser de bout en bout son existence. Cette aspiration de perfection si elle se sent dans sa musique qui s’épure au fur et à mesure des compositions, est également très sensible, dans le regard de Christian Jacq dans sa vie. Il est assez véridique qu’il est plus commode de se faire une image d’un génie comme d’un être fondamentalement clivé qui aurait besoin pour se récupérer d’une dimension supérieure, d’être également un animal instinctif. Mozart est un Plutonien, la dimension scatologique, viscérale de l’être est donc forcément plus que présente, ainsi que l’appétit vital. Mais il est possible que celui-ci l’ait transformé, peut-être moins rapidement que ce que suggère cette biographie, mais probablement in fine. Il est certain aussi que Mozart soit un esprit trop libre pour s’être contenté d’être le compositeur soumis d’une cour, fût elle prestigieuse. Mozart, un insoumis et un initié ? C’est indubitablement le portrait magistral qu’en trace Christian Jacq. Sa biographie est surtout passionnante par la lecture interprétative très fine qu’elle fait des opéras mozartiens. Il est également séduisant pour l’esprit de considérer Mozart à part des autres compositeurs quand on voit la profondeur de la marque qu’il a laissé sur notre culture occidentale dans laquelle il est tout simplement incomparable. Dans son thème astral, ce qui frappe, c’est la démesure en toutes choses et le mouvement de dépassement de soi continuel. La seule réserve que j’émets est que Mozart est trop libre penseur pour s’être satisfait d’une appartenance à une seule obédience, il est probable que sa soif de liberté se soit également exprimée par un intérêt pour d’autres dimensions de l’ésotérisme ou de l’art. et pour ma part, je n’attribue pas sa mort à un complot, mais tout simplement à un épuisement, la mort semblant à Mozart le sublime et ultime repos qu’il n’aura jamais connu tout au long de son existence.