» Catégorie : A l’école de Harry Potter
Ce dernier jour (ou presque) de l’année…
Commentaires » 4nous donne la tentation de faire des comptes avec nous mêmes, qu’est-ce qui s’est accompli dans le méandre des jours cette année? Ne répondez pas trop vite, et ne répondez pas rien. Il faut changer d’approche dès à présent et voir réellement la personne que vous étiez et celle que vous êtes devenue, non pas forcément pour vous juger mais pour évaluer si oui ou non il y a eu un mouvement. Celui ci n’est pas à qualifier, mais à identifier. L’important est d’abord de voir que vous évoluez. Vous verrez bien si le sens vous plaît ou pas ensuite, l’important en premier lieu est de comprendre que vous avez changé.
Certaines choses peuvent ne pas vous laisser tranquilles, et d’autres vous paraître des pas essentiels, mais vous êtes obligés simplement pour le moment de prendre en compte une évolution. A quels faits ne réagiriez vous plus du tout? Qu’est ce que vous avez compris comme étant secondaire? Avez vous un but extérieur et matériel pour cette année?
Ce peut être acheter une maison, faire un voyage, décider de faire une retraite spirituelle que vous programmez dès à présent, finir un diplôme ou bien un engagement avec vous-même : faire la vaisselle tous les jours par exemple. Avez-vous un but intérieur : en finir avec une peur, ne plus souffrir d’une relation toxique? Conquérir un état de sérénité.
Toujours est il que ne serait ce que pour deux item, un but intérieur et un but extérieur, vous devez vous mobiliser, achetez vous un cahier, inscrivez à l’endroit du cahier votre premier but et à l’envers le second. Chaque semaine, faîtes le point sur ce que vous avez fait pour avancer sur ces deux buts, je vous garantis qu’à la fin de l’année prochaine, vous aurez l’impression d’avoir accompli un très grand pas vers vous- même, alors pourquoi ne las vous faire ce cadeau?
Le secret…
Commentaires » 0 Nous avons tous l’impression d’être au centre « du monde », c’est-à-dire que les évènements reviennent vers nous de manière intentionnelle, comme si quelque chose les animaient. nous avons tous fait le raisonnement selon lequel, si telle chose ne s’était pas produite, alors telle autre non plus ne se serait pas manifestée, et ainsi de suite jusqu’au jour d’aujourd’hui où la coïncidence fabuleuse qui nous arrive peut se produire. Nous reconstruisons, tressons du sens à partir des faits qui ont l’air (pour quelqu’un d’autre) d’être décousus. cette relecture du réel correspond déjà à une certitude intérieure, à savoir que nous sommes ireductiblement un ego, c’est-à-dire une personne à part entière pour laquelle des évènements particuliers (s’inscrivant dans sa perception de sa propre histoire) créent une identité, cer d’une certaine façon, nous sommes ce support invisible auquel il est arrivé tout un tas d’évènements marquants. Mais là où les choses deviennent troublantes, c’est que 2 personnes qui se trouvent prise dans le même évènement peuvent y voir un sens radicalement différent et pourtant totalement signifiant pour chacune. Le secret est que chacun est le centre absolu de son existence, certes, mais également du monde. nous sommes tous des univers qui entrecroisons ceux des autres et dont la ligne de sens et de force a une prééminence par rapport à d’autres. rien n’est neutre en somme. ce qu’il faut comprendre, c’est que ce qui est arbitraire, c’est que nous soyions Marie B. ou jean Pierre T., mais pour le reste, le monde entier s’ordonne pour nous mener à nous-mêmes et nourrire cette structure que nous sommes. Loin d’être nivellé, le monde est tout entier fait d’évènements singuliers de la plus haute importance. chaque moment est unique et trouve sa force dans le fait de l’être totalement. Il est donc essentiel pour découvrir qui on est de comprendre que chaque évènement vient à nous pour une raison spécifique avec la nécessité de nous transformer, aussi difficile que ça puisse parfois paraître, c’est la seule manière de nous rapprocher de notre nature réelle et de notre identité. Les évènements ont ainsi un caractère révélateur et catharsis sur l’être humain. bien loin d’être une entité stable qui traversons des évènements, nous attirons ce qui nous est nécessaire compte tenu de notre désir « d’avancer » pour se déployer. Cette dimension ne se joue ni dans le conscient ni dans l’inconscient, mais dans une sorte de réalité vibratoire de l’être humain, ce qui faisait dire à des sages hindous qu’on ne meurt que lorsqu’on l’a décidé. Ce qui est, pour nous, occidentaux, avec notre facçon de comprendre les choses comme des décisions et des faits personnels, impossible à saisir. c’est une sorte de conciliabule entre nous et l’univers qui ne peut nous donner que notre « vraie » place, encore faut-il que nous soyons d’accords pour la prendre, et donc devenir celui ou celle qui nous avons à être.
Le temps qui passe, les nombres 4 et 5
Commentaires » 0Un autre passage est passionnant en symbolique des nombres : c’est celui qui mène de 4 à 5. Le 4 structure l’espace et le temps, c’est le nombre des points cardinaux, mais aussi celui des saisons en occident. La saison est en effet associée au solstice ou à l’équinoxe qui signifie une sorte de « tournant dans l’année. Il est d’ailleurs à noter que notre civilisation apprécie ces moments clefs où tout peut s’inverser, mais de manière nette et précise. En Orient, nous avons 4 saisons et une intersaison, qui est « la fin de l’été ». Et il y a en réalisé 8 directions de l’espace, puisque chaque axe est encore coupé en deux. Si nous réfléchissons à cette approche, c’est parce que ça peut nous faire sortir d’un symbolisme très évident pour nous, qui est celui des points fixes et clairs. Une chose est ou n’est plus. Elle n’est pas encore mais à partir du moment où elle est née, elle est actée pour telle. Nous détestons les entre deux et les préparations. C’est pour cela que notre civilisation attache une préférence à l’extériorisation, à tout ce qui est plus que manifeste. Nous ne savons pas gérer les temps de préparation, de maturation et d’attente. L’attente est pour nous du temps perdu, et c’est exactement l’inverse dans la perception orientale. Le 4 est un nombre fixe, nous l’avons dit et le 5 est le chiffre de la roue, de tout ce qui se met en mouvement, c’est l’impair qui est toujours porteur de vie. Mais le 4 en Orient est un « faux » nombre », c’est-à-dire un nombre qui porte toujours plus complexe que lui-même. Le 4 ne tient pas compte de l’impermanence et s’en méfie au contraire. Toutes les sagesses reviennent aujourd’hui à nous reconnecter au présent et elles essaient de nous faire sentir que le moment qui passe a sa vérité en lui-même et qu’il ne s’agit pas de vouloir le forcer, le presser mais le laisser simplement donner son fruit à son rythme. Ce qui est très difficile à l’heure de l’immédiateté d’internet et de notre civilisation. Nous ne savons plus attendre, ni accepter le temps de maturation que prennent les choses, loin de nous rendre plus efficaces, cette suppression et cette peur du temps nous fragilise. Il faut comprendre dans chacun de nos actes que le fait que ça puisse inclure un déroulement nous mène à une transformation intérieure et donc que l’attente n’est jamais vaine.
atteindre la lune…
Commentaires » 1Qu’est-ce qui nous empêche d’essayer d’atteindre la lune ? qu’est-ce qui fait qu’on limite nos rêves à nos possibilités actuelles ? D’abord nos peurs, mais aussi notre envie que la vie se stabilise. Trop de stabilité signifie une forme de mort, mais qui a l’aspect rassurant d’une habitude. Nous avons peur de nous engager vers l’inconnu. Mais il est difficile d’imaginer à moins qu’on puisse prendre un envol intérieur… Au fond, nos rêves se laissent enfermer dans l’âge qui avance comme une fausse fatalité à laquelle on ne saurait échapper. Une des méthodes de développement personnel que je préfère est de faire la liste de nos rêves… et ensuite de voir comment on peut les rendre réel. Quelquefois il s’en faut d’un rien, d’une ou deux années d’efforts, ou du courage de se lancer en avant. Et tout devient différent. Si nous sommes tous des princes et des princesses, il est temps de nous faire une vie digne de nos aspirations les plus hautes. Et pour cela, ne transigeons pas… Il nous faut le meilleur et rien de moins
Connais toi toi-même
Commentaires » 0On connaît tous ce précepte de Socrate, au fronton du temple…. qui nous exhorte croit-on, à l’introspection et à une sorte d’examen de conscience très précis. A chacun de nos traits de caractère, on doit associer une vertu meilleur qui est comme l’idéal à rejoindre, une fois dépassée la forêt touffue qu’est notre nature imparfaite. En réalité, on peut comprendre tout autrement, et peut-être d’une façon beaucoup plus grecque, ce précepte… « se connaître soi-même », c’est savoir que notre nature a placé des nervures, des noeuds comme dans un bloc brut de bois ou de pierre, et que pour les tailler, on sera obligé de suivre la courbure qu’elle indique. Notre vie serait ainsi de débarasser de ses excès notre nature profonde, mais intangible et non pas perfectible. A quoi doit-on ressembler ultimement et quel serait notre modèle? en fait, nous sommes faits de manière unique et se fondre dans un moule ou un modèle prouve que nous ne sommes pas accomplis suffisamment. Etre colérique montre une insatisfaction, et en son revers, cette insatisfaction montre une volonté de perfection ou de complétude, ou l’impatience manifeste une envie de vitesse et d’accomplissement plénier. Il est essentiel de repartir de soi au lieu de perdre du temps à essayer de se gommer. Mais pour une civilisation qui a l’habitude de faire son mea culpa, c’est tout un programme !
Le Gradus de Noel
Commentaires » 0Le temps de l’avent n’est pas que le moment où on achète aux enfants un calendrier dont chaque case délivre un chocolat… L’avent signifie une préparation progressive et très ancienne à la naissance du Christ (qui est le symbole du Nouvel Homme en nous), et les 24 jours qui nous en séparent ont chacun une portée qu’on peut mettre à profit pour se préparer à « renaître »
Chaque jour représente un mois de l’année, le matin, vous pouvez écrire une idée clef, une décision que vous prenez et ensuite, consacrez vos deux journées à vivre comme si votre souhait, votre désir d’accomplissement était déjà réalisé. Et le soir suivant, notez tous les évènements survenus qui pourraient vous faire penser à une « réponse » à ce que vous avez formulé comme demande. Du 1er au 24 décembre, accomplissez sans faille ce gradus (ou escalier) en latin, et formulez le dernier voeu, qui doit être à la fois le plus ‘élevé’ mais aussi le plus essentiel pour vous, c’est le souhait qui résume tout.
Chaque mois de l’année suivante aura « une coloration » particulière puisque il sera dévolu à ce que vous voulez voir s’accomplir. Ce rituel de Noel et de la consécration de l’année nouvelle, peut tout changer à votre vie, essayez le… c’est un truc de sorcière !
Test pour connaître un ami
Commentaires » 0 Voici un test pour savoir si la personne que vous avez à vos côtés peut réellement être considérée comme un ami…
Il date de Confucius, ce qui laisse à penser qu’il est assez fiable
« Il existe 7 façons de savoir comment est une personne :
Posez lui une question difficile et observez sa capacité d’analyse
Prononcez une parole provocante et observez sa réaction
Demandez lui comment elle s’y prend pour résoudre des problèmes épineux et jugez de son intelligence
Laissez la se débrouiller d’une situation délicate, et observez son courage
Faites la boire et observez son naturel
Tentez là avec de l’or et observez son intégrité
Indiquez lui comment s’acquitter d’une tâche et assuez vous de sa fiaibilité »
Prendre sa « retraite »
Commentaires » 0Le mot « retraite » fait plus réfléchir plus qu’on ne croit de prime abord. Faire une retraite signifie se couper du monde pour se recentrer, se mettre à l’écart pour voir plus clair, pour être plus lucide à la fois sur nos propres enjeux et sur nos perspectives et nos objectifs. Et prendre sa retraite, quand on atteint l’âge légal, signifierait simplement rentrer dans une période indéfinie de « grandes vacances » où un individu va pouvoir enchaîner les temps de loisir.
On trouve aussi une contradiction dans les faits, si la société devait prendre en charge une période de vie (de plus en plus longue) où l’individu devait « profiter de la vie » au sens que la société de consommation lui donne, les rémunérations pour les retraites qui coupent la masse salariale initiale, seraient loin d’être suffisantes. Moins d’argent, moins de santé donc moins de mobilité, une moins grande capacité de supporter les chocs ou les émotions. Tout cela a l’air de nous indiquer qu’en réalité la retraite correspondrait bien à un âge différent de la vie et pas seulement au retour de l’adolescence.
Temps de surplomb et de moisson, la retraite devrait être le moment où prenant de la distance par rapport aux désirs du monde, on essaie de se poser des questions sur le sens de notre vie comme sur celui de la destinée humaine. Ce « retrait » peut être vécu de mille manières, y compris très gai, mais cela suppose qu’on accepte « la dimension hétérogène » de ce temps, nous rentrons dans un moment de notre vie plus proche du présent vécu, et moins projeté vers le passé ou l’avenir. Et nous devenons des référents pour ceux qui nous entoure. Manifester cette sagesse en commençant un périple intérieur est la façon la plus profitable de vivre pleinement cette période de notre vie.
A Okinawa, où vivent le plus grand nombre de centenaires au monde, c’est la pérennité du travail et d’une activité quotidienne régulière et astreignante qui est la plus propice à maintenir la vie heureuse et pleine de challenges. Il n’est jamais trop tard pour apprendre et au lieu de croire que les limites que nous impose le corps sont néfastes, il faut apprendre à les vivre comme des balises qui nous guident vers nous-mêmes.
Un bon moyen de commencer sa retraite est de faire « une retraite » dans un centre religieux pour voir comment ceux qui ont choisi ce retrait pour se consacrer à une dimension de l’éternité, peut nous apprendre un autre rythme intérieur.
Halloween
Commentaires » 0Le 31 octobre, fête des sorcières, est le jour du « All Hallow Ween », ce qui signifie en fait, le jour où il n’y a aucun saint ni ange qui veille, et où les morts peuvent remonter à la surface de nos consciences et affleurer nos vies. Cette nuit du 31 octobre est le moment charnière de l’année, dans la tradition Wicca, c’est le moment où les frontières entre le monde visible et le monde invisible sont les plus ténues, les plus fines. Le 1er novembre, avec la Fête des morts, remet tout en place : les saints, les anges et les séraphins veillent à ce que le sabbat, c’est-à-dire avant tout le désordre arrête de régner. On célèbre les morts pour les remettre sur le droit chemin de leur monde invisible et nous, vivants, nous laisser en paix, dans le monde visible.
Comment tirer parti de ce moment ? D’abord en sachant refaire une place au spirituel dans votre vie, qu’il soit occulte ou pratique religieuse, c’est le moment de vous reconnecter et de comprendre qu’on fait partie d’un continuum où Dieu, la nature, le spirituel jouent un rôle prépondérant. Ensuite, il est temps également de refaire le lien avec ceux qui sont passés de l’autre côté, de les honorer et les aimer. Ils vivent en vous et vous avez le devoir d’accomplir votre vie au mieux possible, aussi parce que ceux qui nous aiment, nous accompagnent, de l’autre côté du miroir et veillent sur nous. Le désordre est nécessaire pour que l’ordre paraisse encore plus important. Le désordre est nécessaire aussi pour remuer ce qui ne paraît jamais à la surface et faire remonter les inconscients ou les non dits.
La fête des morts devrait être la célébration du fait qu’ils sont auprès de nous et ne nous quittent pas. Ils nous veillent et si ça se trouve, on se rendra tôt ou tard compte que les chances, les hasards heureux et tous les problèmes évités, en fin de compte, c’est bien Tante Adèle ou notre papa qui les ont réglés à notre place. Un peu étrange ? ce ne serait pas si étonnant… apprenez en tout cas, à solliciter ceux que vous aimez, vous verrez qu’ils vous répondent bien plus souvent que vous ne croyez.
Biorythmes…
Commentaires » 0Nous avons tous entendu parler des biorythmes, et sans bien savoir ce que c’est, nous voulons absolument en tenir compte… pour notre santé. En fait, nous sommes les croisement de deux rythmes : l’un interne qui est notre propre corps avec ses cycles de veille et de sommeil, d’hyper activité et de ralentissement qui correspond à la fréquence des ondes du cerveau. Et par ailleurs, nous réagissons au rythme du monde extérieur. Autrefois uniquement marqué par les saisons et l’alternance jour/nuit, nous sommes aujourd’hui dans une temporalité continue. Grâce à l’électricité qui stimule notre attention, nous pouvons être vigilants (en théorie) 24h sur 24h, et d’une certaine façon, c’est à ce résultat asymptotique que la société nous convie. La rapidité des échanges via les téléphones (qui nous rendent joignables tout le temps et partout), les mails (qui raccourcissent le temps et annulent l’espace) nous mettent dans une exigence permanente de disponibilité. Nous nous trouvons ainsi dans une double difficulté : il s’agit d’une part de refaire un lien avec la nature (dont les rythmes sont intimement liés à ceux de notre corps) et de lutter contre le rythme artificiel et intenable que la société exige de nous. A la fois en défense et en redécouverte de ce qui nous essentiel, nous avons du mal à trouver notre équilibre. Tout comme en médecine chinoise, le problème principal sera de savoir si l’énergie défensive (contre les agressions du monde externe) doit prendre le pas sur l’autarcie de la structure interne, l’un et l’autre deviennent nos challenges quotidiens. L’homme moderne a ainsi beaucoup plus de luttes à vivre qu’un individu des temps anciens…