L’astrologie au service du développement personnel

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Laisser surgir ce qui est…

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Laisser surgir ce qui est…

Parce que ce qui est, sera toujours plus passionnant que ce que vous pensiez ou  souhaitiez ou imaginiez….     C’est la sagesse bouddhiste qui vous parle ainsi de l’instant présent. Il ne s’agit pas d’être passif, mais au contraire d’être tellement actif que plus rien ne vous semble aller de soi ou prédéterminé.

Apprenez à tout remettre en question, à n’accepter aucune évidence, à ne pas tabler sur hier pour imaginer maintenant. Votre liberté se trouve dans le fait d’échapper au temps psychologique, qui est un temps qui a défini non pas ce que vous alliez faire (vous avez le droit d’avoir un planning) mais comment vous allez vous sentir, qui vous serez en vivant quelque chose. Cette prescription de votre identité est justement ce qui vous enferme. Mais également ce qui vous fragilise, parce que les à-coups que la vie va vous envoyer, les épreuves, les remises en cause, les envies ingérables mais qu’il faut entendre de changer de vie, tout cela, vous ne pouvez même seulement l’envisager avec un temps psychologique qui imagine demain comme la suite logique d’hier.

Deepak Chopra explique très bien que deux temporalités co existent dans vos vies :

-          le temps psychologique de l’ego : une cause aboutit à un effet probable, cet effet probable m’impacte et renforce mes principes. Mes principes m’aident à tenir debout puisqu’ils viennent nourrir mes certitudes sur qui je suis. Mais qui je suis va faire et refaire les mêmes expériences, connaître les mêmes difficultés, tout simplement parce qu’il sera impossible à l’ego d’inventer quoique ce soit d’autre : il ne peut vivre que ce qu’il a déjà connu….

Et ici commence la fin !

-          La réalité quantique qui est un temps que nous connaissons tous : c’est celui qui fait qu’en trente secondes, vous savez que votre vie sera à tout jamais différente. C’est un temps de l’urgence absolue où tout à coup, chacun de nos gestes atteint un degré de précision sans faille et où on a la sensation que rien n’est trop tard et qu’on est au seuil d’un commencement.

Comment changer de dimension ?

En vous tenant dans le présent en essayant de n’avoir aucune idée préconçue de ce qui peut ou doit être. En étant seulement à l’écoute de ce qui se produit dans votre vie, aussi bien de ce que vous ressentez que de ce qui vous impacte…

 

Pourquoi ne pas vouloir vieillir?

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Notre société ne sait pas vieillir. Nos idéaux sont ceux de la jeunesse et nous peinons à en avoir d’autres. Il est frappant de voir des mamies qui autrefois portaient avec fierté robes à fleur et envie de faire de bons petits plats, pleurer l’amour perdu comme à vingt ans et regretter une solitude qui leur fait oublier leurs petits enfants. Chaque âge a ses plaisir disait on, aujourd’hui ce n’est plus vrai, le but est unique pour presque toutes les classes d’âge. S’en exceptent les très jeunes enfants et les trop vieux vieillards. Mais tant que vous pouvez être dans la société de consommation et vouloir encore et plus pour vous même, comme si vous n’aviez jamais assez d’insouciance, de plaisirs perso et de réalisations vous concernant, la société vous matraque que vous passez à côté de tout.
Si vous dites, je suis trop vieux… Pour faire de l’escalade, au lieu de conclure comme la plupart des gens le feraient, que vous êtes déprimé, pourquoi ne pas se dire que c’est vrai? Que chaque âge a une résistance physique et qu’il faut en tenir compte.
Si vous être trop vieux pour avoir envie de désirer ou d’être désiré, ce n’est pas parce que vous êtes malade, mais parce que vous avez envie d’un autre type de relations. Le désir n’est pas la relation constituante de l’être humain, pas la seule de toute façon, et c’est tabou de le dire.
On pourrait se poser autrement la question :
Qu’est ce que vous pouvez faire à 50 ans que vous ne pourriez pas faire à vingt et qui est le privilège de cet âge?
C’est dur de répondre? Encore plus dur, alors. À 60,70?
Tant que notre monde n’acceptera pas de valoriser le fait d’avancer en âge pour libérer des champs de possibles et des conquêtes sur soi même qui rendent très heureux, alors notre société tournera mal.
A 20 ans, on ne sait souvent pas quoi faire de sa peau, on n’a pas sa place, on a peur de tout rater on ne sait pas très bien qui on est.
A trente ans, normalement, on voit plus clair, mais des zones de doutes et souvent d’inaccomplissement subsistent qui font souffrir.
A quarante ans, on doit accepter que certaines choses sont définitivement derrière nous et qu’elles ne reviendront plus, on doit commencer de chérir ce qu’on a édifié, et de savourer le temps, parce que nos rides nous apprennent qu’il est compté.
A cinquante ans, c’est le temps des premiers triages, qu’est ce qui est vraiment essentiel? Est ce qu’il y a encore un projet qui me tient à coeur et que je veux accomplir. La maturité donne souvent une liberté de donner du sens à notre vie comme on n’était pas libre de le faire plus tôt. Il ne faut pas le gaspiller.
A soixante ans, on ne doit plus vivre pour soi, le dépouillement vient avec une allégresse énorme, justement parce que tant s’est accompli que maintenant, on n’a plus la main sur grand chose et on doit vivre somme toute sur nos acquis, rien ne surgira plus du néant,
A soixante dix ans, il faut apprendre à ménager son corps et ses forces, aimer encore plus fort que mènent les proches et rentrer doucement dans un temps qui n’est qu’à nous. Questionner aussi le sens qu’on voudrait avoir donné et laissé aux autres.
Les saisons peuvent être un guide, un automne ne cherchera jamais à devenir printemps ou il n’y arriverait pas. Mais si l’automne ne rêve que du printemps est est incapable d’être lui même, quel dommage….

Le secret…

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Le secret... dans A l'école de Harry Potter lune Nous avons tous l’impression d’être au centre « du monde », c’est-à-dire que les évènements reviennent vers nous de manière intentionnelle, comme si quelque chose les animaient. nous avons tous fait le raisonnement selon lequel, si telle chose ne s’était pas produite, alors telle autre non plus ne se serait pas manifestée, et ainsi de suite jusqu’au jour d’aujourd’hui où la coïncidence fabuleuse qui nous arrive peut se produire. Nous reconstruisons, tressons du sens à partir des faits qui ont l’air (pour quelqu’un d’autre) d’être décousus. cette relecture du réel correspond déjà à une certitude intérieure, à savoir que nous sommes ireductiblement un ego, c’est-à-dire une personne à part entière pour laquelle des évènements particuliers (s’inscrivant dans sa perception de sa propre histoire) créent une identité, cer d’une certaine façon, nous sommes ce support invisible auquel il est arrivé tout un tas d’évènements marquants. Mais là où les choses deviennent troublantes, c’est que 2 personnes qui se trouvent prise dans le même évènement peuvent y voir un sens radicalement différent et pourtant totalement signifiant pour chacune. Le secret est que chacun est le centre absolu de son existence, certes, mais également du monde. nous sommes tous des univers qui entrecroisons ceux des autres et dont la ligne de sens et de force a une prééminence par rapport à d’autres. rien n’est neutre en somme. ce qu’il faut comprendre, c’est que ce qui est arbitraire, c’est que nous soyions Marie B. ou jean Pierre T., mais pour le reste, le monde entier s’ordonne pour nous mener à nous-mêmes et nourrire cette structure que nous sommes. Loin d’être nivellé, le monde est tout entier fait d’évènements singuliers de la plus haute importance. chaque moment est unique et trouve sa force dans le fait de l’être totalement. Il est donc essentiel pour découvrir qui on est de comprendre que chaque évènement vient à nous pour une raison spécifique avec la nécessité de nous transformer, aussi difficile que ça puisse parfois paraître, c’est la seule manière de nous rapprocher de notre nature réelle et de notre identité. Les évènements ont ainsi un caractère révélateur et catharsis sur l’être humain. bien loin d’être une entité stable qui traversons des évènements, nous attirons ce qui nous est nécessaire compte tenu de notre désir « d’avancer » pour se déployer. Cette dimension ne se joue ni dans le conscient ni dans l’inconscient, mais dans une sorte de réalité vibratoire de l’être humain, ce qui faisait dire à des sages hindous qu’on ne meurt que lorsqu’on l’a décidé. Ce qui est, pour nous, occidentaux, avec notre facçon de comprendre les choses comme des décisions et des faits personnels, impossible à saisir. c’est une sorte de conciliabule entre nous et l’univers qui ne peut nous donner que notre « vraie » place, encore faut-il que nous soyons d’accords pour la prendre, et donc devenir celui ou celle qui nous avons à être.

Chameau…

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Chameau... dans La quatrieme dimension chameau-300x225

On se rappelle de cette phrase qu’on lit dans le nouveau testament qui dit :
« Il est plus facile à un chameau de passer le chas d’une aiguille qu’à un
riche de rentrer dans le royaume des cieux » (NT, marc 10,25) Cette
sentence est très intéressante parce qu’elle explique que ce sont nos désirs
(et notamment l’absence des désirs : le riche est avant tout celui qui
veut toujours plus) qui nous indique quel type d’avenir on aura. Outre la dimension
religieuse de la notion de paradis, il est très possible de lire le nouveau
testament en essayant simplement d’y voir des conseils de sagesse.

Le paradis représente l’avenir. Notre avenir. De demain à nos 95 ans. Celui qui est riche
est celui qui a trop de désirs, mais aussi qui croit pouvoir les combler seul,
sans l’aide d’un autre, sans la confiance et sans l’échange. La richesse
matérielle comme toute chose qui tend à nous rendre auto-suffisant nous ment,
parce qu’elle nous éloigne en réalité de notre but. Notre but étant d’être
réellement riche.

Le chameau de plus, n’ayant pas de « désirs », c’est-à-dire d’idées préconçues
sur ce que la vie devrait ou pas lui apporter, est assez adaptable. Il se
contente de suivre les possibilités offertes par le moment…

L’Ame dans la vie quotidienne

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L'Ame dans la vie quotidienne dans La quatrieme dimension croisiere-300x217

L’âme est quelque chose d’insaisissable comme chacun sait. Pourtant, elle est omniprésente dans notre manière de nous exprimer en français. Comme l’explique brillamment « le dictionnaire symbolique des symboles », « rendre l’âme » (à qui ?) ou « perdre/vendre son âme » (qui équivaut à mourir pour ce qui concerne notre part immatérielle et pure) indique que nous sommes dans une société dualiste qui insiste sur notre bipolarité fondamentale d’êtres faits d’une âme et d’un corps. C’est un peu comme si nous avions en garde une partie très éthérée d’un être cosmique et que nous devons le ramener, intact, au terme d’un voyage foisonnant d’expériences qu’est la vie.  Notre âme n’est pas forcément ce à quoi nous tenons le plus, mais ce sont nos valeurs, ce qui nous semble nous définir en propre. La grosse difficulté en effet quand on commence d’étudier un thème astral, est de sortir de cette impression de patchwork qu’est notre personnalité. Faits de mille petites facettes, nous passons notre temps à essayer de retrouver notre cohérence et une affirmation unique de nous-mêmes, nous nous retrouvons en permanence à essayer de mettre de l’ordre et de la hiérarchie à l’intérieur de nos désirs et de nos aspirations.

Notre âme serait ainsi simplement la part cachée ou le noyau dur et incorruptible (par les évènements) qui se transforme, et qui mûrit d’expérience en expérience, nous ramenant à notre donnée fondamentale. Il est à ce propos intéressant de voir que la vie ajoute des expériences (les évènements) tout en nous demandant de nous élaguer (les transits, mais tout simplement le processus de choix et de préférence) au fur et à mesure. D’où le fait qu’une vie réussie est une vie marquée par une sagesse qui vient à l’âge mûr…

tout est signifiant… ou la vie cachée des transits

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tout est signifiant... ou la vie cachée des transits dans experts en astrologie Arbre-de-vie2-236x300

On pense souvent qu’on est dans la vie comme embarqué dans un environnement neutre dans lequel on doit se battre et s’affirmer, qui peut avoir un impact évènementiel sur nous (on passe sous une échelle et un pot de peinture tombe, nous recouvrant de la tête au pied) mais pas forcément dialoguer avec nous. Les premiers à avoir signalé que la vie peut nous répondre sont les psychanalystes, qui ont mentionné ces questions d’actes manqués. On fait quelque chose pour autre chose, ou on suit une pensée inconsciente forte (qui en réalité prédomine dans notre psychisme) en lieu et place de ce qu’on avait arrêté mentalement de faire. En réalité, on peut aller beaucoup plus loin. La vie dialogue avec nous au-delà de ce qu’on essaie de lui faire dire. Si vous avez décidé de ne pas aller chez votre vieille tante Berthe (parce que ça vous barbe), vous allez croiser une douzaine de vieille dame qui vont vous dire un mot gentil dans la journée et vous parler de leur solitude ( !) ceci peut en fait indiquer que vous avez pris la mauvaise décision en décidant de jouer au polo dimanche…

Plus sérieusement, apprendre à « entendre » le monde consiste à prendre des décisions et voir ensuite comment les choses s’enchaînent. Si elles sont positives et fluides ou si au contraire, vous avez la sensation que quelque chose bloque, cela peut être des petits accidents à répétition ou au contraire la sensation que tout à coup, tout est facilité. Par ces détails, ce sont les petits transits (ceux de la lune, soleil, des planètes rapides en aspects) qui parlent et vous envoies des messages. Sauf qu’on les ignore jusqu’au moment du grand passage d’un transit qui lui va créer un évènement énorme.

L’important, c’est d’arriver à comprendre qu’un évènement n’est pas un tout entier et sans rapport avec le reste de votre vie, mais que mille petits fils peuvent surgir avant et vous annoncer que la décision à l’instant t que vous prenez, que ce soit de ne pas aller voir Tante Berthe ou de passer l’éponge sur l’attitude de Mathilde qui est détestable (mais de continuer à la voir) n’est peut-être pas la bonne. Le grand évènement suivant sera que Mathilde part avec votre mari et que tante Berthe fait hériter son poisson rouge… plutôt que vous. Les exemples sont volontairement caricaturaux, mais sachez que chaque micro décision en désaccord avec vous-même aura des conséquences au-delà de ce que vous pouvez sur le moment imaginer.   

Changer le lieu de votre anniversaire?

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croisiere.jpg Changer de lieu pour sa Révolution Solaire, c’est-à-dire son anniversaire, est-ce utile ? C’est une question qui est souvent posée. En fait, chaque année, à la date anniversaire de notre naissance (précisément au lever du soleil) nous assistons à un phénomène qui est comparable à celui d’une « renaissance ». Ceci signifie que compte tenu de ce qu’on est, nous vivons une remise à zéro des compteurs et que notre personnalité va connaître une modification. Cette modification (comme une variation musicale sur un thème déjà donné : celui de la naissance) est fondamentale. 

Chaque année, nous nous trouvons avec une nouvelle facette de personnalité qui va être mise en avant par l’existence, et d’autre part, selon les domaines de notre vie des facilitations par domaine ou au contraire des difficultés. Ainsi, un astrologue peut vous dire quels domaines dans votre année à venir seront valorisés en fonction  de votre révolution solaire. 

Donc, on change de caractère, il y a des années où on a plus de force, d’autres où on est plus fragiles, plus sensibles, d’autres où on est très angoissés. Il est très important aussi de savoir que ça ne dure pas toujours, c’est-à-dire que souvent au moment d’un anniversaire, environ un mois avant, on prend conscience de certaines choses qui ne nous correspondent plus, ou on sort d’attitudes qui nous paraissaient évidentes et pérennes. 

On est également devant des lignes évènementielles, c’est-à-dire des opportunités dans certains domaines et des blocages dans d’autres. Il faut savoir que rien n’est si mauvais qu’on le croit ou si bon qu’on l’espère. C’est important J ! en réalité, on constate véritablement une facilitation sur certains enjeux ou domaines qui peuvent être clé ou charnière à des moments de notre vie ou au contraire, des moment où on a la sensation de faire du sur place. Suivre ces tendances, c’est un peu comme essayer d’accompagner le temps qu’il fait et de s’habiller en conséquence, ça permet de se sentir en accord avec son environnement ou pouvant en tirer parti et pas seulement dans une impression d’absurde ou de résistance. 

Changer de lieu pour un anniversaire ne changera pas votre vie, mais en revanche ça peut permettre d’envisager les choses avec plus de souplesse ou plus de douceur intérieure. Ca peut permettre aussi de déplacer un accent évènementiel. La vie fait que vous devez traverser une remise en cause, en changeant de lieu, vous pourrez décider d’y faire face dans le domaine professionnel et pas dans le domaine familial ou vice versa. 

Il ne s’agit pas forcément d’aller loin mais de comprendre seulement que c’est en changeant de fuseau horaire que vous changerez l’équilibre de votre vie pour une année. Tout n’est pas possible, et un peu comme si vous vous trouviez avec les ingrédients d’un gâteau, vous ne ferez un civet de lièvre (pauvre lièvre qu’on dévore) . Justement, votre Révolution solaire mettra aussi l’accent par les possibilités qu’elle montre sur vos enjeux réels. C’est un formidable miroir de développement personnel. 

Le temps qui passe, les nombres 4 et 5

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Un autre passage est passionnant en symbolique des nombres : c’est celui qui mène de 4 à 5. Le 4 structure l’espace et le temps, c’est le nombre des points cardinaux, mais aussi celui des saisons en occident. La saison est en effet associée au solstice ou à l’équinoxe qui signifie une sorte de « tournant dans l’année. Il est d’ailleurs à noter que notre civilisation apprécie ces moments clefs où tout peut s’inverser, mais de manière nette et précise. En Orient, nous avons 4 saisons et une intersaison, qui est « la fin de l’été ». Et il y a en réalisé 8 directions de l’espace, puisque chaque axe est encore coupé en deux. Si nous réfléchissons à cette approche, c’est parce que ça peut nous faire sortir d’un symbolisme très évident pour nous, qui est celui des points fixes et clairs. Une chose est ou n’est plus. Elle n’est pas encore mais à partir du moment où elle est née, elle est actée pour telle. Nous détestons les entre deux et les préparations. C’est pour cela que notre civilisation attache une préférence à l’extériorisation, à tout ce qui est plus que manifeste. Nous ne savons pas gérer les temps de préparation, de maturation et d’attente. L’attente est pour nous du temps perdu, et c’est exactement l’inverse dans la perception orientale. Le 4 est un nombre fixe, nous l’avons dit et le 5 est le chiffre de la roue, de tout ce qui se met en mouvement, c’est l’impair qui est toujours porteur de vie. Mais le 4 en Orient est un « faux » nombre », c’est-à-dire un nombre qui porte toujours plus complexe que lui-même. Le 4 ne tient pas compte de l’impermanence et s’en méfie au contraire. Toutes les sagesses reviennent aujourd’hui à nous reconnecter au présent et elles essaient de nous faire sentir que le moment qui passe a sa vérité en lui-même et qu’il ne s’agit pas de vouloir le forcer, le presser mais le laisser simplement donner son fruit à son rythme. Ce qui est très difficile à l’heure de l’immédiateté d’internet et de notre civilisation. Nous ne savons plus attendre, ni accepter le temps de maturation que prennent les choses, loin de nous rendre plus efficaces, cette suppression et cette peur du temps nous fragilise. Il faut comprendre dans chacun de nos actes que le fait que ça puisse inclure un déroulement nous mène à une transformation intérieure et donc que l’attente n’est jamais vaine.

Léonard de Vinci : du Bien au Mal

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prym.jpg Voici encore une petite histoire et encore tirée de ce livre que je n’ai pas trop aimé (qu’est-ce que ça aurait été si ça avait le contraire ? Langue ) de Paolo Coelho, et je crois bien qu’elle est authentique.

Léonard de Vinci était en train de commencer son fameux tableau La Cène et il avait besoin d’un modèle pour Jésus. Arpentant les rues de la ville dItalie où il se trouvait (je ne sais si c’est Florence ou Venise) il vit un jeune homme d’une grande beauté, son regard translucide semblait posé, tel un ange ou un sage, sur les choses, avec la grâce pure de l’enfance. Léonard enrôla le jeune modèle, puis fidèle à ses habitudes, reprit saon cheval, son Salaï et s’en fut dans une autre ville, emportant le tableau inachevé… Quelques années après, il voulut finir son tableau et cherchait un modèle pour l’infâme Judas Isacariote, nul ne faisait l’affaire et soudain il trouva un homme encore jeune décavé, portant le fils dans les moindres traits de son visage, dur, et plein de mépris et de rancoeur mêlés. Celui-ci, entrant dans l’atelier s’écria : Mais j’ai déjà vu ce tableau ! Léonard lui rétorqua : « impossible, nul ne l’a vu depuis que je l’ai commencé ».  »Mais si, insista-t-il, c’est moi qui ai servi de modèle pour Jésus, voici quelques années ! » 

Où commence le bien? Où le mal se manifeste t il? L’un n’est il pas le continuum de l’autre ou est-ce la vie qui nous façonne de ses évènements et de nos désirs?

Tout cela fait assurément réfléchir.

Vivre au jour le jour

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Vivre au jour le jour n’est pas simplement l’immense qualité de la cigale dans la fable de La Fontaine. Il y a bien évidemment une capacité à cultiver l’attention au moment présent qui est digne d’un cheminement spirituel construit. La thèse de la plupart des écoles zen, c’est que si on vit réellement et profondément chaque moment en se disant qu’il porte sa vérité et que cette « adhérence » au moment est ce qui peut nous permettre de trouver la solution éventuelle de l’étape d’après. Et bien, on est au commencement de la sagesse !

L’anticipation de l’avenir et sa lecture à la lueur du passé, loin de nous armer pour vivre, nous met dans un état de fragilité permanente, comme si on était réduit à attendre les signaux que la vie et les autres nous envoient. L’ego cherche en permanence des garanties, celles-ci, loin de s’avérer réalistes et solides, ont tendance à nous enfoncer dans une logique de répétition du même : on veut sans cesse reprendre appui sur ce qu’on a vécu pour aller plus loin.

La véritable logique, la logique fructueuse est inverse : il s’agit de faire confiance à chaque moment suffisamment pour se dire que le fait de le vivre et de le vivre bien va nous permettre de voir plus clair pour l’avenir. Mais qu’est-ce que l’avenir ? Simplement du temps où il faudra aussi être en accord avec ce qu’on vivra. C’est toute la différence entre l’attention et l’intention. Oui, on peut anticiper et dire ce qu’on veut qui soit et essayer de créer les conditions pour que ce soit, mais il faut être attentif, tout simplement, à ce qui est présent en ce moment même, autrement l’énergie pour créer un avenir nouveau et meilleur ne sera jamais disponible.

La prétendue capacité à prévoir ne sert qu’à nous faire mariner dans une nasse émotionnelle permanente où nous vivons, meurtris par les peurs successives de tous les temps qui se confondent dans notre mémoire et dans notre vie présente.

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