» Catégorie : melting pot
Vivre, mode d’emploi…
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Tout a l’air simple pour cet oiseau. Et pourtant, c’est l’hiver, donc pas si facile de trouver un vermisseau… pour nous, en somme, c’est pareil. Confrontés à des difficultés, nous cherchons des solutions. Mais comme notre tendance est de vivre selon nos valeurs et nos certitudes, le danger que nous courons, c’est d’espérer toujours un autre résultat en faisant toujours les mêmes choses. Nous avons toujours la tentation en cas de problème d’essayer de comprendre ce qui s’est passé, ce qui est une démarche légitime, mais pas forcément fructueuse, en effet, il ne s’agit pas de savoir comment on est arrivé au point où on est, mais plutôt comment en sortir. il est réel que quelquefois comprendre pourquoi on se retrouve dans une situation x aide à l’analyser pour s’en échapper, mais le danger est que nous passons souvent de l’analyse justifiée de ce qui a crée la situation à la recherche d’un coupable, que ce soit nous ou d’autres ne change rien en l’occurrence. un coupable reste un coupable et n’est en rien une solution.
Un problème ne doit pas être abordé en lui-même, mais en tant que point de passage : nous avons un problème pour aller vers autre chose que lui. Le problème doit nous indiquer des pistes de réflexions et doit nous remettre en mouvement, c’est pour cela que la recherche de culpabilité n’est pas utile, le problème c’est de devenir autre que nous étions. Nous interprétons souvent également une situation d’une façon qui nous bloque la possibilité d’aller vers le nouveau, et c’est également un souci. Il faudrait arriver à préférer trouver une solution à envisager notre positionnement, en gros mettre de côté notre ressenti pour privilégier la résolution du problème.
La question donc essentielle que nous pose la vie quand les choses ne vont pas comme on le souhaite, c’est de savoir ce qu’on pourrait changer en nous, tout en accentuant les valeurs qui nous sont chères pour sortir de la situation, il faut savoir également que plus le temps passe, plus on se ressemble à nous-même, ou bien on s’absente, c’est normal donc d’être plus exigeant et plus intransigeant à mesure que les années passent, c’est un signe de bonne santé…
combien de lettres dans votre prénom?
Commentaires » 0Le nombre de lettres que contient votre prénom peut vous
indiquer des éléments inattendus sur votre chemin de vie :
3 lettres : Explosion vitale, exubérance, la
personnalité a terriblement envie de profiter de la vie
4 lettres : Stabilité. Monde équilibré, on exprime des
valeurs plutôt que d’en inventer de nouvelles
5 lettres : émergence d’une nouvelle personnalité, c’est
un élément neuf qui se fait jour
6 lettres : Emergence d’une structure nouvelle, la
personne affirme quelque chose par son existence
7 lettres : Très forte personnalité qui n’écoute rien
ni personne
8 lettres : Matérialisme, ou envie d’accomplir tout ce
qu’on possède
9 lettres : Crise de passage, ce qu’on a envie d’être
sera transformé par une autre vision du monde
10 lettres : On devient soi-même grâce aux autres
11 lettres : Difficile de savoir qui on est, beaucoup d’incertitudes
sur ce qu’on doit devenir
12 lettres : Volonté de réaliser un haut idéal
13 lettres : Leader, pouvoir manifesté sur les autres
Labyrinthe…
Commentaires » 0La sensation de se trouver dans un labyrinthe est co-extensive
d’une réflexion sur l’existence. A chaque fois qu’on est confronté à un choix,
on se demande ce qui nous mènera à l’obtention du but désiré. Qui décide du but ?
Au fond, nous sommes pétris d’une mythologie intérieure et d’un ordre de valeur
inconscient, à laquelle notre vie nous fait ressembler peu à peu mais très
sûrement. Ce qui très important à comprendre, c’est que nous sommes l’actualisation
d’un imaginaire, nous vivons tous dans une sorte de conte que nous peuplons du
désir et/ou de l’accomplissement de nos rêves. A la recherche de l’âme sœur ?
De la situation financière qui nous fera vivre une vie de prince ? D’un
entourage doux et paisible comme une enfance perpétuelle ? Bref, nous
cherchons en permanence à recrée ce monde dont est fait notre inconscient. Nous
voulons sortir de notre condition d’être limités, et pour ce faire, il s’agit
de nous faire une vision du monde illimitée… Casser les limites qui nous
enferment, c’est déjà découvrir et ordonner une cohérence invisible et la
rendre manifeste. Ce qui est complexe, ce sont les méandres par lesquels on
passe et qui se démultiplient. Pour aller d’un point A à B, il faut souvent
tant de détours qu’on perd de vue à la fois d’où on était parti et là où on
veut se rendre, ce qui demeure essentiel, c’est de parvenir à se souvenir, c’est
que pour rejoindre un objectif, il faut renforcer dans le même temps notre
point de départ, c’est-à-dire en somme, accentuer nos points forts au lieu de
les délaisser pour tenter d’atteindre ce que nous ne sommes pas, ce que
nous n’avons pas et que nous voudrions être ou avoir.
Le chiffre 13
Commentaires » 0Les chiffres ont tous une signification, et même quand on ne s’y intéresse pas et sans savoir pourquoi, on se sent en affinité avec les uns et pas du tout avec les autres. En réalité, chaque chiffre est porteur d’une sorte de type de « réalité », et donc pour nous qui passons notre temps à essayer de rétablir une harmonie 1) en nous-même 2) avec les autres 3) plus largement avec le monde extérieur ; chaque chiffre propose une sorte de défi ou de challenge.
Commençons par le 13 qui est forcément assez inquiétant et très lourd de significations : le 13 est comme le 1, c’est le début d’un nouveau cycle, sauf que c’est l’étape -1, et avant sa création, la destruction du cycle précédent. Donc le 13, parce qu’il y a un élément qui ne peut pas s’harmoniser avec le reste sera condamné à créer une explosion, ou symboliquement une mort. La Bible qui est écrite à l’aide de codes symaboliques qui la précède et qui la confirme, montre ceci : Judas est le 13eme disciple, c’est aussi le faux disciple puisque Jude est le disciple vers lequel se tourneront des générations de personnes dans les difficultés. Ce « faux », cet infidèle est celui qui dénonce Jésus, le sauveur et le bien. Nous avons la même réalité à affronter. Le 13, ou symboliquement, l’élément qui ne peut trouver sa place dans l’harmonie est aussi ce qui fera passer à l’étape suivante, et à un nouvel ordre, par sa propre destruction.
En astrologie, le 13 pourrait faire penser à un Pluton en action qui mettrait à bas toutes les constructions et logiques de nos vies pour en refaire une autre. La vie étant un perpétuel processus d’adaptation, au fond, le 13 ne nous apprend que le changement incessant dont nous devons être capable.
« le roseau ploie mais ne rompt pas, tandis que le chêne se brise »
Connais toi toi-même
Commentaires » 0On connaît tous ce précepte de Socrate, au fronton du temple…. qui nous exhorte croit-on, à l’introspection et à une sorte d’examen de conscience très précis. A chacun de nos traits de caractère, on doit associer une vertu meilleur qui est comme l’idéal à rejoindre, une fois dépassée la forêt touffue qu’est notre nature imparfaite. En réalité, on peut comprendre tout autrement, et peut-être d’une façon beaucoup plus grecque, ce précepte… « se connaître soi-même », c’est savoir que notre nature a placé des nervures, des noeuds comme dans un bloc brut de bois ou de pierre, et que pour les tailler, on sera obligé de suivre la courbure qu’elle indique. Notre vie serait ainsi de débarasser de ses excès notre nature profonde, mais intangible et non pas perfectible. A quoi doit-on ressembler ultimement et quel serait notre modèle? en fait, nous sommes faits de manière unique et se fondre dans un moule ou un modèle prouve que nous ne sommes pas accomplis suffisamment. Etre colérique montre une insatisfaction, et en son revers, cette insatisfaction montre une volonté de perfection ou de complétude, ou l’impatience manifeste une envie de vitesse et d’accomplissement plénier. Il est essentiel de repartir de soi au lieu de perdre du temps à essayer de se gommer. Mais pour une civilisation qui a l’habitude de faire son mea culpa, c’est tout un programme !
Histoires qui ne vont nulle part
Commentaires » 0Au Japon, il existe une légende sur les lanternes et les miroirs anciens. En fait, ils en savent bien plus longs que nous, mais ils ne sont pas les amis des humains et ils ne veulent rien leur révéler. Ces objets savent ce que nous ignorons. C’est un peu comme si on retrouvait notre arrière grand-mère et qu’elle nous raconte le passé. C’est d’ailleurs perturbant parce qu’à une seule génération d’écart, le passé ne nous concerne plus, c’est comme une histoire qu’on nous raconte. Ce qu’il y a de fabuleux dans la généalogie, c’est que ça nous parle de nous sans nous parler de nous… comme l’évocation de souvenirs dont on serait fait sans le savoir. En tout cas, la bonne façon de gérer l’étrange, est de s’en moquer au lieu que ça nous fasse peur. La prochaine fois que vous verrez un fantôme, essayez de l’effrayer au lieu d’avoir peur vous-même, ça devrait bien marcher.
L’autre méthode, car chacun sait que les fantômes sont des cauchemars (pas sûr) c’est de les faire manger à Baku, ce gentil Yokai mange les mauvais rêves, la bonne question est de savoir ce qu’il en fait ensuite, peut-être qu’il les inspire à d’autres !
La PNL… ça marche !!!
Commentaires » 0La PNL ou programmation neuro linguistique, fait partie de ces nouvelles méthodes censées transformer la vie d’un individu, bien plus rapidement qu’une longue psychanalyse. Elle travaille sur le fait de rendre harmonieux l’expression de nos désirs et leurs réalisations. Elle est fondée sur le fait qu’un individu persuadé de son échec ne réussira effectivement pas, alors qu’un autre certain de ses chances aura bien plus de possibilités de passer au travers des écueils.
Notre inconscient peut être façonné par notre manière de nous exprimer et de formuler nos vœux. Nous sommes, en tant qu’êtres humains, aptes à réaliser des objectifs, à condition de ne pas nous mettre, à priori, en rejet ni dans l’impossibilité de les atteindre.
La sentence de Lincoln : faire tout ce qu’on peut avec tous les moyens qu’on a de disponible et dès à présent, est une sorte de ligne directrice.
Si notre façon d’agir et de nous comporter n’a pas donné les fruits attendus, c’est-à-dire permis d’atteindre nos objectifs, il faut changer notre manière d’être pour avoir la vie qu’on souhaite.
La PNL fonctionne ainsi sur un retournement intérieur : ce ne sont pas les buts qu’on ne parvient pas à atteindre, mais ce qu’on est qui nous empêche de voir la bonne manière de s’y prendre. En modifiant la manière, on parvient à changer de vie…
Ce qui est étonnant c’est que la PNL se fonde sur des réflexes physiologiques. Si on a des points de repères inconscients inscrits dans notre corps, on ne parviendra pas à se changer de façon d’être sans changer ces points d’ancrage. Nous devons agir avec notre propre personnalité comme Pavlov avait programmé ses chiens. Nous sommes fondamentalement des être d’habitude, mais nous devons tourner cette évidence à notre avantage au lieu d’en subir les effets indésirables de manière passive…
L’ouvrage dans la collection « pour les nuls » constitue une excellente introduction à cette technique…
Sirènes…
Commentaires » 0Les Sirènes sont un mythe qui a fait chanter l’humanité (!!!) c’est le cas de le dire… Ce qui retient l’attention, c’est qu’elles sont à la fois d’un élément naturel, comme les elfes, ou les gnomes et du monde humain. Contrairement aux autres créatures qui sont censées incarner un des quatre éléments du monde naturel, elles cherchent à forcer « le passage », et à devenir humaines.
Mais l’infranchissable demeure. Une sirène amoureuse d’un homme, pourra marcher si on la délivre d’un sort, mais en échange, elle ne pourra plus parler, et donc plus chanter.
Les sirènes nous attirent aussi dans un monde d’illusions où tout se mêle et disparaît. C’est en réalité, le monde du mental, ce monde flou où nos désirs sont à portée de main pour devenir réels et nous emportent dans un temps qui est de nulle part, ni présent, ni avenir. Coupés entre l’espérance et le regret, nous sommes aveugles… et enchantés.
Les sirènes incarnent ainsi un monde parallèle qui nous attire ou nous aspire. Le symbolisme de cette légende pourrait être relié à la mythologie liée à l’eau. Les émotions, le passé, tout ce qui nous attache avec les fils invisibles mais sûrs de la nostalgie rappelle cet élément. La sirène nous enchante pour mieux nous couper du monde réel. Comme Ulysse, nous perdons nos objectifs et la force qui nous meut vers eux. Nous avançons en faisant un sur place dont nous ne nous rendons même pas compte.
Les légendes qui ont crée les sirènes, ont aussi crée les gnomes, associés à la Terre, les elfes, à l’air et les salamandres au feu… Pourquoi seule les êtres de l’eau et du passé ont ils fait couler tellement d’encre, et tenté de venir à nous. C’est une question à laquelle je n’ai pas trouvé de réponse…
Les DIALOGUES AVEC L ANGE : la pièce…
Commentaires » 0Tout le monde connaît Les Dialogues avec l’Ange, sinon vous pouvez aller voir ma page sur cet ouvrage qui n’est pas un livre…
Mais ce que j’ignorais, c’est qu’une pièce de théâtre étonnante était jouée en ce moment même à Paris, et mettait en scène des extraits de ce livre.
Partant de leur réalité, ou plutôt de leurs peurs et de leurs interrogations essentielles, les comédiens qui interprètent cette pièce se sont emparés d’un texte très aride et l’ont fait vivre. Il redevient vivant. Lavé de son contexte historique, réactualisé, présenté par toutes petites bribes, le texte parle, nous parle…
Les anges qui l’ont dictés retrouvent leur voix qui est magnifiquement portée par une mise en scène envoûtante par laquelle on est happée à la première minute. C’est une magie qui frôle et nous habite.
Et comme toujours avec les dialogues qui nous répond subitement, comme un réveil après une longue torpeur.
La pièce est jouée du jeudi au dimanche au petit théâtre de la Folie Mirecourt à Paris.
Si vous y allez, vous ne le regretterez pas…
Sur 2012… réponse à Serge
Commentaires » 0qui me demande si j’ai révisé ma « prophétie »…
Je me sens totalement en accord avec tout ce que j’ai pu lire dans votre article. Les prophéties de fin du monde sont harassantes parce qu’elles sont récurrentes. j’en ai entendu beaucoup dans ma vie et je suis toujours en vie (donc elles étaient fausses !) Il y a quelque chose de malsain à attendre une « fin » programmée comme si elle allait donner une réponse à des existences qui en manquent. Il y a une espèce d’émulation maligne qui resemble à une fièvre insidieuse dans ce genre d’annonce.
Mais il reste clair qu’on a des problèmes climatiques, politiques et économiques à la mesure… de notre démesure et que le retournement des choses va forcément créer une réaction. Oui c’est crai que Yann Arthus Bertrand a raison quand il dit que 90% des richesses vont à 10% des habitants de la terre. Nous vivons, nous occidentaux sur un ilôt hyper protégé où nos problèmes sont spécieux quand beaucoup de gens s’endorment en ayant faim.
Je suis d’accord avec vous quand vous dites que ce sont des pures foutaises de dire qu’il y a un alignement spécial des planètes ou une configuration inouie dans le ciel. Il n’y a rien, 2012, 2013, 2014 sont des années parfaitement banales.
Et pourtant… On sent quelque chose qui gronde, comme une rupture d’anévrisme chez un humain. Personnellement, j’ai réagi aux histoires maya uniquement par calcul déductif avec la grande année de 2160. Ca nous laisse un reste de 148 ans, quand on sait que gentiment, Charlemagne a reculé le calendrier de 4 ans pour que son couronnement arrive de façon facile à retenir en 800, on se retrouve avec 144 ans, ce qui correspond bel et bien à quelque chose au niveau des grands cycles mondiaux.
Comme vous le savez, on a des cycles d’environ 2160 ans par signe solaire (à reculons) et le passage à 144 ans signifie toujours une accélération. D’où ma déduction, mais je ne suis qu’une amateur en astrologie mondiale…
Merci de vos passionnantes remarques…
Voici l’article auquel le mien répondait : http://www.lastrologie-et-la-raison.net/2012.htm