L’astrologie au service du développement personnel

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Les DIALOGUES AVEC L ANGE : la pièce…

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Tout le monde connaît Les Dialogues avec l’Ange, sinon vous pouvez aller voir ma page sur cet ouvrage qui n’est pas un livre… 

Mais ce que j’ignorais, c’est qu’une pièce de théâtre étonnante était jouée en ce moment même à Paris, et mettait en scène des extraits de ce livre. 

Partant de leur réalité, ou plutôt de leurs peurs et de leurs interrogations essentielles, les comédiens qui interprètent cette pièce se sont emparés d’un texte très aride et l’ont fait vivre. Il redevient vivant. Lavé de son contexte historique, réactualisé, présenté par toutes petites bribes, le texte parle, nous parle… 

Les anges qui l’ont dictés retrouvent leur voix qui est magnifiquement portée par une mise en scène envoûtante par laquelle on est happée à la première minute. C’est une magie qui frôle et nous habite. 

Et comme toujours avec les dialogues qui nous répond subitement, comme un réveil après une longue torpeur. 

La pièce est jouée du jeudi au dimanche au petit théâtre de la Folie Mirecourt à Paris. 

Si vous y allez, vous ne le regretterez pas…    

 

L’imminence de la mort face à l’astrologie

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« L’imminence de la mort transforme le temps, ça nous met à part de la durée ‘normale’ et dans une sorte d’immobilité radicale. C’est le moment pour rentrer dans l’atemporel, les portes sont entrouvertes… »

  

Cette phrase des dialogues m’a fait me poser une question : Qu’est-ce que la mort en astrologie ?

C’est une question plus compliquée qu’il n’y paraît…

La mort est un passage, et avant tout, c’est un point d’arrêt mis aux choses. Mais c’est aussi un point de commencement où tout devient à nouveau possible. On frôle avec elle, la sortie du temps, et l’entrée dans un autre temps…

Car c’est le non temporel qui nourrit le déroulement des choses… Les projets, les rêves se font dans l’irréel, sans la moindre temporalité… Et les inscrire dans le temps, leur donner une incarnation et une concrétisation, suppose une décision.

Le changement radical tout comme le commencement radical qui est parfois la volonté ferme de faire quelque chose sont des éléments clefs de l’astrologie, parce que pour elle, c’est la décision qui crée la naissance et cette naissance est le début d’une nouvelle histoire qui va se dérouler dans la temporalité.

L’astrologie est un immense croisement de temporalités propres à chaque commencement : ainsi, toute décision essentielle ou secondaire même de votre vie vous inscrit dans une logique où une histoire de plus se raconte à votre propos…

Nous sommes ainsi les supports atemporels d’histoires sans fin…

 

le péché selon les anges

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Le « péché » :

« De l’arbre sauvage

Poussent trop de branches, trop de feuillages

Trop de feuillage gâche le fruit

Car il suce la force

Le péché est force vive

Qui ne porte pas de fruit »

  

Englués comme nous le sommes par notre culture judéo-chrétienne, c’est parfois la vie tout entière qui semble entachée par ce fameux péché : être trop bien nous fait penser que ça ne durera pas, et nous agissons sans cesse ralenti par le poids que nous traînons du passé.

Dans les dialogues avec l’Ange, on retrouve sans cesse l’opposition entre l’ancien et le nouveau : l’ancien est ce qui nous retient, ce qu’on n’arrive pas à quitter par peur de se retrouver dans le vide, dans l’inconnu. Et le nouveau nous fait peur parce qu’il suppose que nous allions au bout de nous-mêmes pour nous dépasser sans cesse.

Est-ce que ce vous êtes en train de faire maintenant a du sens pour l’avenir ? Est-ce que cela construit la personne que vous voulez être dans dix, dans vingt ans… ? Est-ce que ce que vous choisissez vous rend plus heureux ?

Et dans l’autre sens : est-ce que vous n’êtes pas en train de perdre votre temps, avec des convenances, des bêtises, des atermoiements, des règles sociales ? Est-ce que la société de consommation n’est pas en train de vous faire miroiter le bonheur dans un objet insipide ?

Le « trop » dans tous les domaines fait perdre de vue la ligne pure de qui on est, de ce qu’on veut, de ce qui nous convient, comme les pièces d’un puzzle qui s’ajointe parfaitement.

Le « péché » est ainsi le fait de gâcher du temps. Temps qui s’enfuit sans revenir jamais… Mais qu’on croit, à tort, infini dans la course qui nous étourdit de ses miroitements vides.

 

science et religion

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Science et religion : 

« Toujours, elles ont été un 

Un, comme la mélodie et le rythme 

Inséparables 

Chaque membre du grand orchestre joue séparément 

Mais la symphonie est une 

Une fois, c’est le violon qui conduit, 

Une autre fois, le violoncelle 

Une fois la religion, une autre fois, la science » 

  

Le grand débat entre la subjectivité et l’objectivité a été présent depuis aussi loin que l’on remonte dans les annales de l’humanité. Certes, l’astrologie n’est pas scientifique au sens d’un fait incontestable et extérieur auquel tout le monde donne son assentiment. Pourtant, elle est le fruit de centaines d’années d’expérimentation  c’est-à-dire d’hypothèses émises qui ont été ensuite vérifiées. 

On ne peut, cependant, faire de ces millions d’expériences individuelles des LOIS applicables et transférables à d’autres situations : c’est pour cette raison que l’astrologie en fait, ne peut s’élever au statut de science… 

Elle a des règles immuables qui s’étudient et se vérifient, mais elle est aussi un « art » puisqu’elle ne peut, comme un tableau peint, faire l’économie d’un maître d’œuvre… 

L’astrologue est un être de connaissance qui exprime son intuition, laquelle n’est que l’œil exercé de sa pratique sur la carte astrale qu’il a devant les yeux. 

L’astrologie est ainsi au carrefour de la Science, puisqu’elle suit des lois objectives, et de la Religion puisqu’elle naît du cœur de la subjectivité et de l’expérience individuelle faite par ceux qui s’y intéressent. 

On retrouve là sa spécificité peut-être parente de « l’harmonie des sphères » dont parlait Pythagore : tout y résonne et s’y retrouve. 

  

L’ange signale ici que certaines époques ont été rationnelles, d’autres religieuses, mais que c’est le même mystère du SENS qui était en question, et que l’homme voulait atteindre. 

La grande sagesse est que peu importe le moyen, mais seul compte à nos yeux la motivation humaine de connaissance et de dépassement de soi qui transparaît dans chaque époque. 

  

 

Dialogues avec l’ange : qui suis-je?

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« Qui suis-je ? 

En toute conscience, je suis un être immortel à qui un outil mortel a été confié pour accomplir une tâche sur terre, dans le temps » 

  

L’Ange nous parle ici d’une sensation qui peut-être certains d’entre nous ont expérimentés : je suis dans mon corps, j’en prends soin, c’est mon outil, mais je ne suis pas ce corps, ou en tout cas, je ne m’y limite pas. 

L’Ange insiste sur la notion implicite de réincarnation qui, somme toute, est peu romantisée : le corps n’est que notre moyen d’expression sur terre, il s’use comme tout outil et quand on ne peut plus en avoir l’usage parce qu’il n’est plus en état, il est remplacé. 

Ce remplacement est sa mort. Sa mort, mais pas la nôtre. 

C’est la notion de « tâche à accomplir » dans un temps limité et donné qui attire notre attention : le corps est la mesure temporelle de ce que nous avons à faire. Si nous dépassons les délais impartis, le corps n’aura pas la résistance de nous accompagner. 

L’astrologie nous révèle par ailleurs que la notion de libre-arbitre est avant tout une capacité à prendre du retard sur un « plan déterminé » : la liberté est accompagnement d’une forme de destinée et ce qui relève du libre arbitre, ce sont des hésitations, des peurs qui nous ralentissent. 

L’axe des nœuds lunaires, quant à lui, explicite la direction de vie à laquelle on doit se lier. Mais pas besoin d’astrologie pour s’en rendre compte, chacun de nous sait intuitivement ce qui est bon mais qui ne l’amuse pas, et ce qui serait pour lui une forme de sur place…    

 

Dialogues avec l’ange

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« Une force inhabituelle demande une résistance inhabituelle

Ce qui est sans vie ne résiste pas

(car) le vivant se transforme, exactement là où il faut »

  

Cette parole de l’ange est dure : plus vous serez fort, plus les épreuves qui vous attendent seront énormes. On demande beaucoup à ceux qui ont de la force, moins à ceux qui n’en ont pas.

Qu’est-ce que la force ? Une capacité de transformation : s’adapter aux changements en devenant un autre, ne chercher sa stabilité que dans la modification incessante qu’est le processus même de la vie. 

Ne pas pouvoir ou vouloir changer (d’habitudes, d’idées, de priorités, de comportement, ne pas prendre de risque… etcetera) est un processus qui porte en lui la mort. 

  

Prenons l’exemple d’un homme debout dans une barque soulevée par des vaguelettes : s’il suit le mouvement, par une souplesse et une adaptation constante, il ne tombera pas. Si en revanche, il se raidit, il finira à l’eau. 

  

La vie est comparable à ce processus. 

  

Astralement, c’est le couple Saturne/Uranus qui parlera le mieux de cette situation : nous avons des idées, des façons d’êtres, des jugements qui correspondent à notre identité, qui sont « nous-mêmes » : c’est Saturne qui l’incarne en profondeur. Uranus, de son côté, accepte de regarder chaque situation pour ce qu’elle a de radicalement neuf, et tente, selon sa nature, de s’y adapter. 

  

La leçon à retenir de cette phrase est sans doute que la vie nous brise de ses a-coups si on n’est pas capable d’y réinjecter une nouvelle énergie : envie d’apprendre, de se construire et d’être différent chaque jour. 

  

 

Dialogues avec l’ange et astrologie 1

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Aujourd’hui est un grand jour car nous allons commencer une nouvelle rubrique !!! Ce que les DIALOGUES AVEC L ANGE retranscrits par Gitta Mallasz, nous apportent en astrologie : 

Pour ceux qui ne le connaissent pas, situons le texte : « Ce livre est le compte-rendu d’une série d’évènements qui ont eu lieu en Hongrie entre 1943 et 1944. Ce n’est ni fiction, ni journalisme, ni littérature » Dans ce texte, nous pouvons lire l’ensemble des messages qui ont été dictés à 4 jeunes gens pendant cette période. Ces messages émaneraient de leurs anges « gardiens ». 

La singularité du ton et la richesse inestimable de ce livre donnent la certitude de l’irruption d’une autre dimension dans la nôtre.   

Pour notre (modeste) part, nous procéderons de la manière suivante : nous rapprocherons un court extrait des Dialogues à un principe, une donnée astrologique afin d’éclairer cette dernière sous un jour nouveau.   

« L’habituel cache les défauts. Si tu le renverses, ils apparaissent, uniquement parce que ce n’est plus l’habituel. Renversez tout, toujours ! Et vous-même ! » (p.78)   

Le thème natal d’un individu fonctionne comme un « appel » vers lui-même. C’est ce que nous lisons souvent dans des textes astrologiques sous le concept de « dépassement de soi » ou l’expression devenue courante de « transcender son thème ». C’est parfois difficile de comprendre ce que concrètement, ça veut dire. Nous fonctionnons grâce à un système d’actions, de façon d’agir et de penser qui nous ressemblent, et qui de ce fait, sont toujours les mêmes. Se rassembler, reprendre notre vrai visage veut dire souvent réitérer ce que nous avons déjà fait avant. Or, le plus souvent au lieu de saisir une situation dans sa singularité, nous cherchons comme par avance à nous rassurer par nos habitudes. En astrologie tibétaine, le concept de « samskara » est utilisé pour définir cette tendance : on se répète envers et malgré les circonstances, au lieu de s’adapter (comme le requiert notre maison 3) C’est pour cela que l’ange dit que l’habituel cache les défauts, c’est-à-dire qu’il nous empêche de comprendre le nouveau de chaque situation. 

Sous l’habituel se tapit notre peur de devoir changer de point de vue pour comprendre autrement les situations. Changer de point de vue, c’est justement la qualité de l’astrologue qui met de côté sa propre réalité pour aborder celle de l’autre sans aucun à priori.