- Accueil
- > sagesses et équilibre de vie
- > Développement personnel, Kézaco?
Développement personnel, Kézaco?
Se développer personnellement semble aujourd’hui une sorte d’eldorado. Oui, parvenir à déployer nos potentialités qui ne sont pas forcément cachées (ou pas tant que ça en tout cas) peut être fabuleux, car donner accès à des pans de réalité qu’on n’aurait pas atteint autrement, mais souvent le développement personnel nous maintient dans une sorte de logique hybride où on tente de se découvrir autre qu’on est et de s’inventer une vie différente. Sachez, même si ce peut être dur à entendre que ce n’est pas parce que vous n’avez pas confiance en vous que vous ne faîtes pas certaines choses, mais avant tout parce que la vraie motivation manque. Cette idée d’une motivation fondamentale a besoin d’être réactualisée régulièrement (chaque jour), en revanche, elle est le fondement des efforts qu’on peut faire.
La motivation profonde est de deux ordres :
La première relève de la survie, vous n’avez pas le choix parce que la vie n’offre pas le choix de savoir si on va ou non choisir de manger ou pas. vous ne voulez pas manger? Vous avez fait un choix qui atteint le principe même de la vie. Cette motivation là est en général fondée sur la peur. La roue des maisons l’exemplifie parfaitement : Vous avez peur de ne pas avoir, d’identité (maison 1),de sécurité ou d’argent (maison 2), d’amis (maison 3), de famille (maison 4), quelque chose qui vous appartienne en propre et qui vous donne une envie de vivre à fond (maison 5), une bonne santé (maison 6), un compagnon/une compagne (maison 7), une sexualité, un pouvoir sur la vie (maison 8), une belle carrière, un chemin de vie passionnant (maison 9), un métier qui vous ressemble (maison 10), un réseau dans lequel vous épanouir (maison 11), une dimension spirituelle ou de magie (maison 12).
Nous n’avons pas tous toutes les peurs (heureusement) mais certains sont très fortes (liées à notre axe des noeuds) et à notre lune noire, nous les remettons en oeuvre régulièrement.
L’autre motivation passe par le désir, rien d’étonnant, elle est beaucoup plus compliquée à ressentir. C’est dans la plupart des cas par peur ou manque qu’on se met en mouvement et le surcroît est perçu comme inutile. Réfléchissez au fond qu’est-ce qui va vous faire croire qu’il faut consacrer du temps à quelque chose dont vous jugez que ce n’est pas forcément utile. ce sera très difficile de l’admettre et de le croire. surtout de dégager du temps et des efforts.
Pour atteindre cette motivation fondée sur le désir, il faut effectivement avoir recours au développement personnel, c’est à dire prendre conscience qu’on est atrophié et que ça ne peut demeurer tel, mais ensuite, ce superflu qu’on ressentait deviendra viscéral et donc plus difficile à vivre, parce que si vous vous rendez compte que dans votre cheminement de développement personnel, il faut savoir jouer du saxophone, le fait de ne pas vous y mettre chaque jour va générer de l’angoisse, de la culpabilité et autres réflexes mentaux d’auto coaching, loin d’être un signe que vous êtes dans la mauvaise direction, cela peut signifier que vous avez changé votre perspective de vie et que vous y avez adjoint d’autres nécessités.
bonne route vers vous-même…
3 Commentaires pour “Développement personnel, Kézaco?”
Laisser un commentaire
Vous devez être connecté pour rédiger un commentaire.
Comme quoi les empêchements à la réalisation de soi sont souvent de bons prétextes à la non réalisation.
Attention au danger d’apprendre qui on est et pour quoi on est fait: car il ne s’agit plus alors de rêver à un soi idéal, mais d’aller à la rencontre de ce soi qu’on ne connait pas encore, et qui se dévoilera au fur et à mesure. Ca demande de l’audace. Et si c’était cela l’aventure?
15 novembre, 2013 à 16:05Je ne l’ai pas dit aussi clairement mais suis d’accord
18 novembre, 2013 à 12:08Bonjour, Nitya,
20 novembre, 2013 à 10:06Je me reconnais dans ces lignes..:). Si je devais reprendre ma vie d’avant, je me sentirais comme amputée de quelque chose qu’auparavant je considérais comme ‘un luxe’. On est plus honnête envers soi-même et on découvre sa capacité de changement, même si tout est peut-être moins clair de l’extérieur. Ce n’est que le milieu de la route:). Cordialement, Zoya