méditation

Pourquoi médite-on ?

Devant un mur  quand on est bouddhiste ZEN :

En fait, le mur est une impasse. Le monde matériel, avec toutes ses transformations est une illusion. Le Mur limite la vue de sa consistance, mais en même temps, il symbolise le VIDE. Le fait qu’il n’y a aucune échappatoire dans le monde des phénomènes. Le mur, c’est notre condition

Devant un mandala qu’on essaie de mémoriser  quand on est bouddhiste VAJRAYANIQUE (tibétain/dalai Lama) :

Le mandala est une représentation de l’univers. Cet univers fourmille de détails, qui sont aussi un itinéraire vers le centre. Ce centre est invisible parce que, comme un écho, on peut supposer qu’il est partout… ou nulle part. Etre capable de le mémoriser est aussi un entraînement à la vigilance.

Vigilance surhumaine puisque le mandala est si précis qu’on a peine à se souvenir de tout.

Second paramètre important, la méditation bouddhique fonctionne avec l’imagination créatrice : les images qu’on a en face de soi et qu’on est capable de reproduire dans notre mental vont le structurer et arrêter sa déperdition et sa fuite.

Devant une croix ou une image du Christ ou de la Vierge quand on est CHRETIEN ?

C’est une application simple du principe : on devient ce qu’on contemple. Les ondes, les bénédictions, la protection des saints ou du Christ vient sur nous et commence de nous transformer.

La méditation devient le fait de modifier en profondeur notre existence

Et la méditation sert à…

Devenir ce que nous sommes (comme dirait Nietzsche)